Traits de caractère

Le rejet des superstitions et de la pénitence en Islam

Mohammad, le Prophète d'Allah.

Avant l'avènement de l'Islam, les adeptes des différentes religions étaient sous l'emprise d'idées fausses. Ils croyaient que des manifestations célestes et terrestres avaient lieu pour marquer les réjouissances et les peines des prophètes, des saints et d'autres grands hommes.

Avant l’avènement de l’Islam, les adeptes des différentes religions étaient sous l’emprise d’idées fausses. Ils croyaient que des manifestations célestes et terrestres avaient lieu pour marquer les réjouissances et les peines des prophètes, des saints et d’autres grands hommes.

Le Saint Prophète n’approuvait pas que l’on dise les prières ou que l’on rende le culte comme s’il s’agissait d’une corvée. Un jour, en revenant chez lui, il remarqua une corde suspendue entre deux piliers. Il s’informa de l’utilité de celle-ci et on lui dit que sa femme Zaïnab avait l’habitude de s’agripper à la corde lorsqu’elle était fatiguée au cours de ses prières. Il fit enlever la corde et dit qu’on ne devait continuer à prier qu’aussi long­temps qu’on le faisait aisément et avec plaisir, mais que dès qu’on le sentait fatigué, on devait s’asseoir. La prière n’était pas une pénitence, et si on la poursuivait en étant trop fatigué, elle manquait son but (Bukhārī Kitāb al-Kusūf).

Il avait horreur de tout acte ou habitude qui, même de loin, lui rappelait l’idolâtrie. Quand sa fin approchait et alors qu’il était dans les souffrances de l’agonie, il se tournait et se retournait en s’exclamant : « Que la malédiction de Dieu descende sur les juifs et les chrétiens qui ont transformé les tombeaux de leurs prophètes en lieux de culte » (Bukhārī). Le Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l) se référait à ceux, juifs et chrétiens, qui se prosternaient sur les tombes de leurs prophètes et de leurs saints en leur adressant leurs prières, et il voulait dire que si les musulmans se livraient eux aussi à de telles pratiques, ils ne mériteraient pas ses prières mais, au contraire, se trouveraient séparés de lui.

Rejet des superstitions

Avant l’avènement de l’Islam, les adeptes des différentes religions étaient sous l’emprise d’idées fausses. Ils croyaient que des manifestations célestes et terrestres avaient lieu pour marquer les réjouissances et les peines des prophètes, des saints et d’autres grands hommes et que ceux-ci pouvaient contrôler les mouvements des corps célestes. Par exemple, on rapporte que certains d’entre eux avaient arrêté le soleil dans sa course, ou immobilisé la lune, ou encore rendu stagnante l’eau courante. L’Islam a enseigné que de telles idées étaient sans fondement et que les références dans les saintes Écritures à des phénomènes de cette sorte n’étaient que des métaphores qui, au lieu d’être interprétées correctement, avaient donné lieu à des superstitions. Cependant, certains musulmans avaient tendance à attribuer ces phénomènes à des événements de la vie des grands prophètes. Dans les dernières années de la vie du Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l), son fils Ibrahim mourut à l’âge de deux ans et demi. Une éclipse de soleil eut lieu ce même jour. Certains musulmans de Médine accréditèrent l’idée que le soleil s’était obscurci à l’occasion de la mort de fils du Prophète en signe de condoléance divine. Quand cela lui fut mentionné, il manifesta un grand mécontentement et condamna sévèrement cette conception. Il expliqua que le soleil et la lune et les autres corps célestes étaient tous régis par des lois divines et que leurs mouvements et les phénomènes corrélatifs n’avaient rien à voir avec la vie ou la mort de quiconque. (Bukhārī)

L’Arabie est un pays très sec : la pluie y est toujours la bienvenue et elle est très attendue. Les Arabes s’imaginaient que sa venue était contrôlée par les mouvements des étoiles. Toutes les fois que quelqu’un exprimait cette idée, le Saint Prophète en était contrarié, et il exhortait son peuple à ne pas attribuer à d’autres causes les faveurs qui lui étaient accordées par la Providence. Le Saint Prophète Muhammad (p.s.s.l) expliquait que la pluie et les autres phéno­mènes naturels étaient régis par des lois divines et qu’ils n’incombaient à aucun dieu, à aucune déesse ni à aucune autre puissance. (Muslim, Kitāb-Ul-Īmān)

(Source : Introduction à l’étude du Saint Coran par Hadrat Mirza Bashir Ud Din Mahmud Ahmad (r.a.) – Khalifatul Masih II)

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