Sermons 2016

Les bénédictions de la Jalsa Salana du Canada

Sa Sainteté le Calife a évoqué, dans son sermon du 14 octobre 2016, les bénédictions découlant de la Jalsa Salana du Canada.

 Sermon du vendredi 14 octobre, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Bait-ul-Islam, Ontario, Canada. Après le Ta’awudh, le Tashahoud et la Sourate Al-Fatiha, Sa Sainteté le Calife a déclaré :

Par la grâce d’Allah, la semaine dernière s’est tenue la Jalsa Salana de la djama’at Ahmadiyya du Canada. Elle a mis en exergue les faveurs divines et les mots nous manquent pour en remercier Allah le Très haut. C’est Lui qui nous accorde – en dépit de nos moyens limités – la possibilité d’organiser ces rencontres partout dans le monde. D’ailleurs, c’est uniquement par Sa grâce spéciale, qu’en général, l’organisation [de la Jalsa] se passe dans les meilleures conditions. Nous ne disposons point de professionnels pour gérer chaque département et qui puissent offrir un travail de meilleure qualité. Nous disposons de bénévoles issus des Khuddams, des Atfal, des Ansar, des Lajna et des Nasirat. Les officiers ainsi que les subalternes sont choisis de leurs rangs. Ceux qui n’ont pas fait de grandes études sont parfois choisis comme supérieurs : et que l’on soit médecin, ingénieur ou doctorant, tous lui obéissent. Avoir fait de grandes études ou jouir d’un grand statut importe peu. Cette obéissance existe au sein de la djama’at Ahmadiyya où la coopération est totale entre les différents membres. Or cela ne se limite pas à la collaboration. [Les subalternes] font preuve d’une obéissance indéfectible : ils assument pleinement leurs responsabilités et leurs devoirs. Durant ces trois jours, on aurait dit que les pensées ayant trait à ce monde avaient complètement disparu des esprits des bénévoles. La majorité ne se souciait que de la Jalsa et de pouvoir servir en toute abnégation – telle était la pensée de tous ces bénévoles qui s’étaient présentés afin de servir. Aucun effort humain n’est à même d’engendrer de telles pensées et de faire naître une telle abnégation et une telle humilité dans les œuvres. Cela dépend uniquement de la grâce d’Allah. Sans la grâce d’Allah, nous n’aurions pas pu voir l’enthousiasme démontrer par ces enfants, ces jeunes, ces vieux, ces femmes et ces hommes. C’est Allah qui fait naître ces sentiments dans les cœurs à savoir : « Présentez-vous afin de servir les invités du Messie Promis (a.s.), en mettant de côté toute arrière-pensée, tout désir. »

De prime abord, remercions Allah, qui a offert à la djama’at pareils bénévoles : en dépit de leurs grandes études, ils nettoient les toilettes, préparent et servent le repas, si on leur demande de le faire. Ils assurent aussi la sécurité et le service dans le parking ainsi que dans d’autres départements. Ils rendent ces services en toute abnégation.

Les enfants offrent leurs services avec grand dévouement. Les invités étrangers sont touchés lorsque les enfants demandent aux invités de maintenir le silence ou leur offrent de l’eau à boire avec dévouement. Tout étonnés, ils demandent : « Comment avez-vous pu faire naître en ces enfants pareil dévouement ? »

Ces temps-ci dans le monde des groupuscules musulmans enrôlent des enfants, des jeunes dans leurs madrasas et les poussent à commettre des atrocités au nom du Jihad. Ils les entraînent à commettre des actes barbares et à tuer impitoyablement. Or, les enfants et les jeunes ahmadis, quant à eux, offrent la vie.

Dans ces rencontres où l’on offre de l’eau et de la nourriture spirituelle, les enfants, les jeunes, les filles et les garçons sont aussi en train d’offrir de l’eau et de la nourriture physique. Ils participent dans ce Jihad véritable, qui n’ôte pas la vie, mais qui l’offre à autrui.

Certaines personnes témoignent : « Quand nous voyons de petits enfants offrir de l’eau de gaieté de cœur et avec un sens de responsabilité, nous éprouvons, spontanément, de l’affection à leur égard. » D’une part, nous devons prouver notre reconnaissance envers Allah ; d’autre part, tous ceux qui ont participé à la Jalsa, tous ceux qui étaient assis pour écouter [les discours] doivent remercier les bénévoles. Parmi ces bénévoles, nombre d’entre eux s’affairaient à organiser la Jalsa bien avant sa tenue ; et ils offrent aussi leurs temps après l’événement pour tout démanteler. Ils ne se soucient guère des difficultés qui pourraient affecter leur vie professionnelle, leurs affaires personnelles ou des pertes financières qu’ils pourraient subir.

Certains m’ont informé qu’ils ont démissionné de leurs emplois parce qu’ils n’avaient pas eu de congé pour servir lors de la Jalsa. Ces gens-là ne se soucient pas de leur sommeil ou de leur confort. Un seul souci les motivait : « Nous devons servir lors de la Jalsa et améliorer, dans la mesure du possible, son organisation. »

Je remercie en premier [tous] les bénévoles, les enfants, les invités, les filles, les garçons, les femmes et les hommes, qui se sont offerts bénévolement et qui avec dévouement et gaieté de cœur ont accompli toute œuvre, même la plus insignifiante, avec un grand sens de responsabilité. Ces œuvres sont un Tabligh silencieux ; ces bénévoles sont en train de servir, or leurs œuvres sont un moyen pour offrir aux invités [notre] message.

Un invité non ahmadi d’origine bangladaise du nom de Shahid Ur Rahman avait accompagné des ahmadis à la Jalsa. Il s’est disputé, pendant toute sa vie, avec les mollahs. L’Islam que ces derniers présentaient l’a éloigné des mosquées sunnites et il avait horreur de l’extrémisme. Sa femme – une dame vertueuse – l’a encouragé à assister à la Jalsa Salana du Canada. Environs 91 ahmadis d’origine bangladaise étaient présents pour la Jalsa et il les a accompagnés. Il a vu le comportement louable des membres de la djama’at Ahmadiyya, leur affection et leur respect [à son égard]. Ceci et sa participation à la Jalsa l’a ramené vers l’Islam, a-t-il relaté. Le dernier jour de la Jalsa, il était assis sur une chaise dans un coin : en raison de la foule, il n’a pas voulu se lever pour prendre son repas. Un Khadim s’est présenté et lui a offert un repas et de l’eau. Il a aussi attendu que l’invité termine son repas afin qu’il puisse jeter son assiette. Cet incident l’a si profondément touché que lors de son audience avec moi, il m’a informé que la Jalsa a eu un effet profond sur sa personne et qu’insha Allah il se joindra bientôt à la Jama’at Ahmadiyya. C’est ainsi que l’on accomplit le Tabligh au cours de la Jalsa.

La grande courtoisie d’un jeune et le service insignifiant qu’il lui a rendu ont complètement changé son opinion. Ce Khadim ignorait si l’invité était un ahmadi ou pas. Il l’a servi avec dévouement ; mais ce service a apporté un changement spirituel en sa personne.

Il y avait aussi des représentants politiques et des habitants de la région, qui sont au courant des services rendus par la Jama’at et qui en font mention. Toutes les nouvelles Jalsa laissent sur eux une nouvelle impression : le fait que les participants soient sereinement assis dans une si grande foule et que les bénévoles soient de service dans le plus grand calme.

Deb Shulte est parlementaire pour la région de Vaughan. Elle a déclaré : « Comme dans le passé, je suis aujourd’hui encore très impressionnée. D’innombrables bénévoles font tourner la Jalsa de manière très organisée. Selon moi, plus de 25 000 personnes sont présentes aujourd’hui pour la Jalsa. C’est en raison des efforts infatigables des bénévoles que tout tourne à merveille lors de la Jalsa. »

Ainsi les bénévoles laissent de très bonnes impressions : et nous devons, dans ce cadre, les en remercier. D’une part, ils sont en train de servir les invités en toute abnégation et d’autre part ils transmettent silencieusement le message de l’Ahmadiyya. Qu’Allah le Très-Haut augmente leur dévouement et qu’Il leur accorde la meilleure des récompenses. Qu’ils ne se contentent pas de rendre ces services : qu’Allah augmente leur foi et leur certitude. Que leur conduite soit excellente et en accord aux préceptes de l’Islam.

Il y a aussi les bénévoles de la MTA. Ceux qui ont participé à la Jalsa ou ces ahmadis du Canada qui n’ont pas pu y participer doivent les remercier. De même, les ahmadis du monde entier doivent aussi leur prouver leur gratitude. Nombre de bénévoles sont du Canada et d’autres sont venus de Londres. Au prix de grands efforts, ils ont transmis en direct les déroulements de la Jalsa durant les trois jours. Lors de mes déplacements l’équipe centrale de la MTA m’accompagne et ils ont apporté une parabole pour la transmission de la MTA, au lieu d’en louer ici. Cela a été très avantageux et nous étions libre par rapport au temps d’antenne. Quand on loue [ces matériels] il faut aussi respecter le temps d’antenne. Si l’on prend plus de temps, il faut débourser plus d’argent. Ainsi, nous avons pu, grosso modo, faire une économie d’environs dix à quinze mille dollars.

Les membres de la djama’at doivent être reconnaissants envers tous les bénévoles qui ont travaillé dans chaque département. Les bénévoles aussi doivent être reconnaissants, car Allah leur a offert l’occasion de servir [Sa cause]. Allah déclare : « Si vous êtes reconnaissants, J’affinerai davantage vos capacités et vos aptitudes et je vous accorderai d’autres bénédictions. »

Quand Allah déclare qu’Il nous accordera davantage, Il ne fixe pas de limites : Il accorde des faveurs illimitées. Les croyants prouvent leur reconnaissance envers Dieu suite à chaque succès et tout heureux événement. Là où ils voient des lacunes, ils doivent implorer la grâce divine et accomplir l’Istighfar.

Les grandes organisations sont aussi affectées par des lacunes. Or, les invités ont fermé les yeux sur les manquements et ont fait les éloges de chaque département. Les bénévoles doivent, dans ce cadre, être reconnaissants envers les invités, qu’ils soient ahmadis ou étrangers.

Il y avait l’estimation erronée faite par le département de l’hospitalité le tout premier jour quant au nombre de participants. Or, la veille, ils m’avaient informé qu’ils comptaient préparer des repas pour 22 000 personnes. En réalité, ils en ont préparé pour 20 000 : 2000 personnes n’en ont pas eu. Ils ont présenté leurs excuses à cet effet. Or, les invités viennent pour écouter [les discours de] la Jalsa. S’il y a eu manque de nourriture le premier jour ou le lendemain, certains l’ont enduré de bon cœur, personne ne s’en est plaint. Voire certains ont pu reformer les autres. Quelqu’un m’a écrit qu’il y avait une longue queue pour le service des repas. Les responsables disaient, après une longue attente, que le repas était sur le point d’arriver. Ensuite ils ont déclaré que le repas était terminé. « J’étais très en colère contre les organisateurs, rapporte cette personne. Mais celui qui était devant moi a déclaré : « Alhamdollilah ! Il n’y plus de repas. » Je lui ai dit : « Que dites-vous là ? » Il m’a répondu : « J’ai quelques miettes de pain sec. Allons les tremper dans de l’eau pour en manger. Si on nous avait servi le repas, nous n’aurions pas pu mettre en pratique cette sunnah [du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.)] ! Aujourd’hui nous avons l’opportunité de le faire ! »

Le rapporteur déclare : « Suite à ces paroles, ma colère s’est apaisée et j’ai aussi ressenti, de surcroît, de l’embarras, en raison mon irritation. J’étais aussi très ému : ô combien nobles sont les membres qu’Allah a accordés à la djama’at du Messie Promis (a.s.) ! »

Les organisateurs doivent être reconnaissants envers ces invités qui font montre de pareilles excellences.

Il est un comportement positif de la part des organisateurs cette année-ci : au lieu de cacher leurs faiblesses, ils les ont pris en considération et en ont fait mention. Or, cela ne suffit point. Ils doivent consigner cela dans leur livre rouge et faire mieux planifier tout à l’avenir.

D’ailleurs, ce site pourra accueillir, tout au plus, 18 à 20 mille personnes. Par la grâce d’Allah, la djama’at est en train de grandir : les organisateurs ou la djama’at doivent trouver un endroit plus vaste. Si l’on compte m’inviter pour la Jalsa, ce site ne sera pas assez grand. Il faudra réfléchir à cet effet.

Les organisateurs ont fait part de leurs lacunes : d’ailleurs j’avais reçu des doléances à cet effet au préalable. Ces lacunes étaient donc avérées. S’il y en a d’autres il faudra en informer directement les organisateurs afin qu’ils puissent apporter des améliorations.

Le premier grief rapporté concernait la qualité du repas offert aux invités arabes : le repas était trop épicé et n’était pas de leur goût. Ils doivent donc apporter des améliorations à cet effet.

La nourriture n’était pas suffisante : j’en ai parlé plus tôt. Le repas est arrivé chez les hommes avec une heure de retard. Les distances étaient longues. Le repas était préparé ici [à la mosquée] : et on devait le transporter sur une distance de 30 kilomètres. Le fourgon avait livré le repas chez les femmes au lieu de l’envoyer chez les hommes. Et ces derniers en ont souffert. Or cela importe peu : on ne doit pas laisser s’affamer les femmes et les enfants. C’est bien que le repas fut envoyé chez les femmes.

Selon les organisateurs le nombre de bénévoles ne suffisait pas pour préparer les repas. C’est la djama’at qui doit en fournir. La djama’at ne manque pas de bénévoles. Les organisateurs doivent choisir des bénévoles dévoués et non pas les personnes de leur choix. Il faut qu’ils changent d’opinion à cet effet. Par la grâce de Dieu, il existe, au sein de la djama’at Ahmadiyya, grand nombre de personnes qui veulent servir avec grande dévotion.

Les gens ont dû attendre longuement dans les toilettes. Il y a des doléances à cet effet. Les organisateurs en ont fait le constat. J’ai reçu des doléances à cet effet. Non seulement que les gens ont dû attendre longtemps : les malades et les autres ont fait face à de grandes difficultés. La veille, je leur avais questionné à ce sujet en particulier : à savoir, s’ils avaient fait les arrangements nécessaires ou pas. Or, d’après les informations que j’ai reçues, on n’avait pas pris les dispositions nécessaires. À l’avenir, il faudra mettre en place des aménités temporaires, s’il n’y a pas de facilités permanentes sur le site.

Il n’y avait pas de retransmission audio-vidéo dans la cuisine. C’était là une erreur d’organisation : or, ces facilités étaient très nécessaires. Il faut que les bénévoles, qui ne peuvent se déplacer à la Jalsa, puissent suivre [les discours]. On dit aussi que le son n’était pas clair à l’arrière de la salle des hommes. Quand j’ai prononcé mon sermon ou mon discours, on m’a informé que [la qualité du] son était bien meilleure. Si cette information n’est pas avérée, ceux qui étaient assis à l’arrière doivent m’en informer, car selon moi le son n’était pas clair au début et certains de nos bénévoles ont essayé de l’améliorer.

La traduction pour les Arabes était disponible. Or, ils n’ont pas été informés au préalable. Certains Arabes m’ont informé qu’ils n’avaient pas pu suivre le sermon le premier jour et qu’ils ont su à propos de la traduction le lendemain. Or, les organisateurs doivent en avoir fait l’expérience : il faut annoncer, maintes et maintes fois, que la traduction est disponible dans telle et telle langue. D’ailleurs, l’annonce doit être faite dans ces langues respectives. On doit informer les invités que les écouteurs sont disponibles dans tel ou tel endroit. On doit inscrire cela sur des panneaux et en placer à l’entrée.

Je vais citer les impressions des invités et de certains journaux, autant de témoignages qui attirent notre attention de nouveau vers le sujet de la reconnaissance. Allah le Très Haut implante ces pensées dans les cœurs de la majorité de ces gens. Nos efforts sont tout à fait insignifiants face à ces résultats.

Je présente, de prime abord, les sentiments de certains ahmadis d’origine syrienne. C’est la première fois qu’ils ont l’occasion de participer à une si grande Jalsa et de prier en toute liberté, en raison des restrictions en Syrie. Même avant le conflit, ils ne jouissaient pas de cette liberté et ils ont beaucoup souffert, pendant plusieurs années, après la situation s’est aggravée.

Un frère Ahmadi du nom d’Ahmad Darwesh relate : « Je participe à ma première Jalsa. Quand je suis entré dans la Jalsa et que j’ai vu la présence du Calife, j’avais l’impression que j’entrais en Islam. Le plus grand changement de ma vie était que mes prières étaient empreintes d’humilité et de pleurs. »

C’est le changement qui doit s’opérer en tout Ahmadi qui participe à la Jalsa : ce changement ne doit pas durer quelques jours, il doit être permanent.

Ahmad Darwesh relate : « J’avais pris avec moi quelques invités canadiens. Un certain M. Simpson m’avait accompagné avec sa femme. Naguère chrétien, il est à présent athée. Suite à sa participation à la Jalsa, il a déclaré : « Jamais au cours de ma vie je n’ai entendu de paroles évoquant une telle affection, une telle fraternité, une telle paix, des paroles aussi sincères et aussi vraies. Je suis fort content d’avoir connu pareil Islam. »

Qu’Allah fasse que cette joie lui ouvre le cœur.

Al-Hajj Abdullah est un autre Syrien. Il déclare : « Je ne pourrais oublier ces trois jours de la Jalsa. Des milliers de personnes appartenant à la meilleure djama’at du monde se sont réunies au Canada dans la [rencontre] la mieux organisée. L’organisation de la Jalsa [ainsi que] l’accueil [étaient hors pair]. Tout y était disponible, voire même des jeux pour enfants : le fait que tout soit si bien organisée était quelque chose d’extraordinaire. L’atmosphère de la Jalsa était emplie d’amour et de fraternité. Le fait d’inviter des milliers de personnes, d’organiser leur déplacement ainsi que leur repas est en soit quelque chose d’extraordinaire. Il y avait aussi les discours et la traduction : le département de l’interprétation était aussi très efficace. J’avais invité une équipe de journalistes et une famille musulmane. Ils étaient tous forts étonnés par l’organisation hors pair de la Jalsa. Et ils ont fort apprécié le dernier discours prononcé par le Calife. L’amour qu’éprouve les Ahmadis à l’égard de leur Imam était, pour ces invités, fort étonnant. »

M. Abdul Qadir déclare : « C’est là première fois que j’ai vu le travail immense accompli lors de la Jalsa. A l’instar des abeilles, chaque bénévole travaillait dans son département, sans faire de bruit, sans faire de difficultés. Tout le monde désirait servir. Quand ils ont su que j’étais Arabe, ils ont fait preuve d’une grande prévenance à mon égard. »

Un certain M. Moustapha déclare : « En dépit du grand nombre de participants, il y avait une grande discipline et tout était bien organisé. J’ai vu la spiritualité qui émanait des visages des participants. »

Qu’Allah fasse qu’il voit tout le temps cette spiritualité.

« Nous remercions tous ceux qui ont fait que cette Jalsa soit un succès. Nous [vous remercions] pour la traduction des discours et pour les divers travaux accomplis. Par la grâce d’Allah, nous avons fait de grands bonds dans notre spiritualité. »

Salmi Jabuli Sahiba rapporte : « En voyant la discipline et l’organisation de la Jalsa, l’on peut affirmer que la Jama’at est unie comme un seul corps. Et que [les membres] collaborent entre eux.

Nous sommes reconnaissants envers le département du transport, qui nous a transférés à la Jalsa et qui nous a ramenés à la maison : tout était organisé à merveille. Des gens de nationalités et de couleurs différentes travaillaient pour un seul but lors de la Jalsa : transmettre le message de l’Islam et de paix au monde.

M. Hussain Abidine déclare : « J’ai passé les meilleurs moments de ma vie lors de la Jalsa Salana. J’ai suivi différents Jalsa à la télévision et je priais que Dieu m’accorde l’occasion de participer à une Jalsa en présence du Calife. Or, je n’imaginais pas que m’a prière sera exaucée aussi rapidement et que Dieu m’accorderai plus ce que j’ai demandé. J’étais assis devant l’estrade de la Jalsa : et j’ai vu passé devant moi ces moments difficiles et pénibles que j’ai vécus en Syrie et en Turquie. Mon cœur était empli de louanges à l’égard de Dieu. Je me suis dit : « Il fut un temps quand j’ai connu ces moments difficiles et voilà à présent que je suis assis devant le Calife de l’époque. C’est uniquement par la grâce de Dieu le Très-Haut. »

M. Faraz un autre ami syrien, relate : « C’est la première fois que je participe à une Jalsa de la djama’at Ahmadiyya. J’étais « terrifié » de voir autant de monde. D’ailleurs ces gens n’étaient pas uniquement du Canada… »

Le traducteur a utilisé le terme « terrifié » ou peut-être que [M. Faraz] en a fait usage [dans le texte original]. Or, selon moi [M. Faraz] voulait [en fait] exprimer son affection.

Il ajoute : « D’ailleurs ces personnes n’étaient pas venues uniquement du Canada mais de différentes régions. De ce fait, elles n’appartenaient pas toutes au même peuple : elles étaient de couleurs différentes et appartenaient à des peuples différents.

Lors de cette Jalsa, l’utilisation excellente des nouvelles technologies, le fait que les participants aient suivi les conseils du comité d’organisation en tout point, et qu’ils ont fait preuve d’obéissance, tout cela ravivent la foi. Ce que j’ai apprécié le plus c’est la présence de Khalifat-ul-Massih, et ses discours, dont j’ai profité durant ces trois jours. »

Je viens de vous présenter les impressions de quelques ahmadis syriens, nouveaux et anciens, qui ont immigré ici en raison de la situation en Syrie.

Je vais également faire part des impressions des invités, montrant que des portes ont pu être ouvertes, pour présenter la Communauté et pour transmettre notre message.

Le Consul de l’Allemagne est venu me rendre visite : il est au Canada depuis quatre semaines de cela. Il ne connaissait pas la Communauté et il a vécu dans plusieurs pays. Il relate : « Je n’ai jamais entendu un discours réunissant autant d’informations sur les enseignements de l’Islam. »

Il avait écouté mon dernier discours.

« J’ai constaté que le Calife avait une vision positive. Il a présenté le véritable Islam, qui enseigne la paix, la justice et l’amour, et chacune de ses paroles étaient empreintes de vérité. Si seulement les médias du monde pouvaient accorder autant de temps à cet ambassadeur de la paix, qu’ils accordent à la propagande du Baghdadi de l’Irak et à l’EI ! La véritable paix sera établie dans le monde. Chacune de ses phrases était fondée sur la vérité, et il montrait sa préoccupation pour l’établissement de la paix. Je propagerai ce message dans la mesure du possible. »

Ainsi, par la grâce d’Allah, même des étrangers deviennent nos ambassadeurs.

Madame Jodi, est parlementaire : les ahmadis d’ici la connaissent. Elle a relate : « Au vue de la situation actuelle, votre Calife vous a confié une tâche : celle de propager dans le monde entier le message « Amour pour Tous, Haine pour personne. » Les musulmans et non-musulmans doivent fonder leurs relations autour de l’amour, et tout le monde doit faire preuve de justice et d’équité. Car s’il n’en est pas ainsi, il y aura une troisième guerre mondiale : cela devient de plus en plus évident. Le peuple et les politiciens vont devoir travailler ensemble, afin d’établir paix. » Elle ajouta : « Chacun d’entre nous, musulman et non-musulman, doit transmettre ce message aux autres, afin qu’ils sachent que les actes des extrémistes n’ont rien à avoir avec l’Islam, et ce sont ces extrémistes qui salissent les autres afin d’arriver à leurs fins. »

Un invité faisant partie de l’église adventiste du septième jour. Il a dit : « Aujourd’hui je suis extrêmement heureux que le Calife ait parlé de paix dans son discours. Il est important que les gens reconnaissent la communauté Ahmadiyya à présent. Les gens doivent être au courant des œuvres de la communauté Ahmadiyya. Ceux que présentent les médias ne sont pas musulmans. Le véritable enseignement de l’Islam est un enseignement de paix. »

Un maire était venu du Belize : il était aussi présent à [la Jalsa du] Royaume-Uni. Il a confié ceci : « Le discours du Calife a eu un grand impact sur moi, la manière dont il a mis en lumière les affaires internationales m’a montré que le Calife n’est pas uniquement un guide pour les ahmadis, mais il peut aussi devenir une source de direction pour le monde entier. Je ne pourrai jamais oublier ce que le Calife a dit dans son discours. »

Un maire de la région a déclaré : « Le message [du Calife] est particulier. Nous avons reçu comme message qu’il faut que nous nous élevions spirituellement, et que nous nous comportions de manière exemplaire avec les autres. Peu importe notre appartenance religieuse, il faut toujours garder en tête ce que votre Calife a enseigné, c’est-à-dire, œuvrer en faveur de la paix. Il est de notre devoir de remplir nos responsabilités et d’accomplir notre part du travail. »

Un invité de Brampton a déclaré : « Lors de cette Jalsa, je n’ai reçu qu’un message : celui d’établir la paix. »

Un autre invité m’a informé qu’il a écouté mon dernier discours et il a commenté : « Le Calife était très impressionnant. Je ne peux décrire mes émotions. »

Une femme députée du nom de Yasmina Tounsi a ajouté : « J’ai beaucoup apprécié le discours du Calife chez les femmes, surtout le fait [qu’il a expliqué] qu’une mère est un pilier pour toute la famille et qu’elle renforce toute la société. »

Une invitée du nom de Maryline a déclaré : « Je participe à ma neuvième Jalsa. Or, j’étais très impatiente d’écouter le discours de votre Calife. J’ai constaté que tout le monde s’adressait les uns aux autres avec respect, et tout le monde était conscient de l’importance de cette Jalsa. Le système de sécurité était très performant, la sonorisation fonctionnait très bien, et les écrans étaient également de très bonne qualité. J’étais ravie en voyant le système de casque pour la traduction, car sinon notre objectif à la Jalsa n’aurait pu être atteint : nous n’aurions pas pu écouter les paroles de l’Imam de la communauté Ahmadiyya. » Elle a ajouté : « Comme toujours, vous vous adressez très respectueusement à vos invités, même si nous ne le méritons pas tous. Nous vous remercions tous. Le fait de voir des milliers d’ahmadis œuvrer en faveur de la paix et de l’amour m’a fait une grande impression. Ceci est le contraire de la négativité que nous constatons en Europe et dans les pays arabes. J’ai été très réconfortée en voyant l’unité qui règne entre les participants de cette Jalsa. »

Par la grâce d’Allah, tous les participants à la Jalsa Salana repartent avec une bonne impression. Il y avait des invités venus d’autres pays, j’ai fait mention de certains.

Ils sont repartis avec une très bonne impression, en particulier, ceux qui sont venus de l’Amérique Centrale et de l’Amérique du Sud. Leurs préjugés contre l’Islam tombent lorsqu’ils voient l’atmosphère de la Jalsa. Dans leurs pays, nos centres sont récents et ils rencontrent des difficultés. La participation de ces hauts officiers à la Jalsa leur ouvre les yeux sur la réalité : cela nous facilite le travail sur place et permet d’obtenir leur collaboration.

La plupart des personnes venant de ces pays participent aussi à la Jalsa du Royaume-Uni. D’aucuns étaient présentes à celle du Canada. Ainsi, la Jalsa ouvre aussi des portes pour la propagation du message.

La Jalsa est pour nous un moyen de nous élever spirituellement : elle est également un moyen pour les autres de connaître la communauté et d’établir des liens. Les gens apprennent ce qu’est le véritable Islam.

Ces derniers temps, ce qui se passe dans les pays musulmans, et les répercussions que cela engendre dans le monde, a amené les médias à s’intéresser à la communauté Ahmadiyya.

Premièrement, c’est de par Sa grâce qu’Allah a attiré leur attention vers nous. Car ils ne venaient pas lorsque nous les invitions dans le passé. Ensuite nos jeunes ont beaucoup travaillé : ils ont créé des liens avec les médias et ont établi un réseau de contacts très étendu.

L’équipe des médias du Canada, dont la plupart sont des jeunes, ont au prix de grands efforts, étendus leur relation avec la presse et les médias. Je n’imaginais pas que les jeunes d’ici avaient joué un si grand rôle dans ce domaine. Je ne l’ai appris que lorsque je suis arrivé ici et par la grâce d’Allah ces jeunes font de grands efforts. C’est ainsi un moyen pour le Tabligh et nos jeunes ont travaillé en ce sens. Ils ont beaucoup d’enthousiasme, ils ont essayé de contacter de grands journaux et des chaînes. Certains montraient de l’intérêt mais d’autres répondaient : « La religion ne nous intéresse point, ni le fait que le Calife soit présent [au Canada] : nous ne pouvons couvrir [vos événements]. » Certains jeunes étaient affligés de cette réaction. Or, Allah créée des situations pour accroître leur foi. Par exemple, ils ont contacté un journal ou une chaîne qui a montré du désintérêt à leur sujet. Un Syrien avait mentionné qu’il avait amené une équipe de journaliste : c’était peut-être la même chaîne que les jeunes voulaient faire venir. Comme je le disais, Allah accompli Lui-même Son travail. Cette chaîne devait préparer un documentaire sur les réfugiés syriens. Et tous les Syriens qu’ils contactaient était, par hasard, des Ahmadis, ou plutôt devrais-je dire, par destin divin, parce que c’était ce qu’Allah voulait. Ces Syriens leur ont demandé de venir à la Jalsa et que c’était là-bas que les journalistes allaient tout apprendre sur eux. Ainsi cette équipe qui ne voulait pas se déplacer a été contrainte de venir pour une autre raison. Ainsi Dieu est en train d’introduire la communauté dans le monde, petit à petit, d’une manière ou d’une autre.

Les médias sont en train de jouer un rôle à cet effet : ils font connaître la djama’at sur une grande échelle. Je demande aux ahmadis qui œuvrent bénévolement dans ce domaine de faire encore plus d’effort et de faire montre de plus d’humilité à cet égard. Souvenez-vous toujours que ce n’est que par la grâce de Dieu que cela sera possible : il faut toujours tenter de mériter cette grâce divine.

Certains représentants des médias, des journaux, de la radio et des chaînes télévisés, étaient présents le premier jour de la Jalsa. Il y a eu une petite conférence de presse et j’ai donné quelques interviews. Les médias en ont fait une bonne couverture : la communauté a été introduite et on a fait connaître les véritables enseignements de l’Islam.

Je leur ai transmis le message du Messie Promis (as). J’essaie toujours de lier l’actualité ou les points évoqués à propos de la djama’at Ahmadiyya avec les prédictions du Saint Prophète (saw) et la venue du Messie Promis (as) afin qu’ils sachent la vérité à propos de l’Islam.

Le résumé de la couverture médiatique est comme suit : les 3 plus grands journaux du Canada, notamment, le Toronto Star, The Globe and Mail, et le National Post ont publié de longs articles à propos de la Jalsa Salana. Selon les rapports, le message est parvenu à plus de 3,9 millions de lecteurs. En sus de ces trois journaux, 25 autres grands journaux ont aussi publié des articles et le message est parvenu à plus de cinq cent mille individus.

Huit journaux en ourdou, dix en panjabi, trois en espagnol, arabe et en bengali, ont transmis notre message à plus de trois cent mille personnes. La 680 NEWS, la chaîne radio la plus populaire du Canada a, selon les rapports, transmis notre message à environs 2,5 millions d’auditeurs.

Grâce aux réseaux sociaux, à l’instar de Twitter, d’Instragram, de Facebook et de Periscope, plus de 2 millions de personnes ont reçu le message.

Des chaînes télés ont aussi diffusé des reportages sur la Jalsa. Il y avait la CTV, Global TV, City TV, Rogers TV, CBC TV et d’autres chaînes importantes : elles ont transmis le message à environs 2,5 millions de personnes. Des chaînes en langues ourdou, penjâbi, arabe, bengali et ghanéen ont aussi fait connaître la Jalsa à plus de cent mille personnes.

Selon le rapport, le message a été transmis à 6,6 millions de personnes grâce aux chaînes télés, à 2,8 millions grâce aux journaux, 3,5 millions de personnes grâce aux chaînes radios, 2,8 millions de personnes grâce aux réseaux sociaux. Grosso modo, selon leur rapport 16 millions de personnes ont reçu le message. Si on fait une estimation plus prudente, 10 millions de personnes ont reçu [notre] message d’introduction et celui de l’Ahmadiyya.

Ils ont fait preuve d’une grande honnêteté : ils ont bien présenté la djama’at, la Jalsa et nos enseignements. C’est tout simplement l’œuvre de Dieu. Il est en train d’introduire l’Ahmadiyya au monde. Or, nous ne devons pas nous en contenter. Nous devons accroître notre niveau spirituel et renforcer notre relation avec Allah. Nous devons considérer comme mal, toute chose décrite comme telle par Dieu. Et accomplir tout ce qu’Allah nous ordonne d’accomplir. Si Allah nous offre la possibilité de servir Sa cause, nous devons considérer cela comme une faveur de Sa part.

Les responsables et ceux qui sont au service de la djama’at doivent accomplir leurs devoirs en respectant la Taqwa. Les participants et les auditeurs de la Jalsa doivent se demander : « Sommes-nous en train d’appliquer jusqu’à présent ce que nous avons entendu lors de la Jalsa ? Tentons-nous de faire de [ces conseils] des parties intégrantes de nos vies ? Ils doivent aussi réfléchir sur les moyens à appliquer les bons conseils qu’ils ont entendus et doivent s’évertuer en ce sens.

C’est cela la vraie gratitude envers Dieu : ce n’est point là une reconnaissance temporaire.

Ayez toujours à l’esprit ces conseils. C’est grâce à cela que Dieu augmente ces bénédictions. Qu’Allah accorde la possibilité à tout Ahmadi de mettre en pratique ces enseignements, et qu’ils puissent reconnaître Dieu et établir une relation avec Lui.


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)

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