Sermons 2015

L’Islam: religion de paix et d’harmonie – sermon du 11-09-2015

hadrat-khalifatul-massih-al-khamis
Cinquième Calife de la Communauté Ahmadiyya en Islam

Sermon du vendredi 11 septembre 2015, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à Baitul-Futuh, à Londres.

C’est en étant ferme dans sa foi et en comprenant la réalité de l’Islam que le musulman pourra faire montre des valeurs réelles de sa religion. La foi exige que l’on se confie corps et âme à Dieu tout en traduisant dans la pratique Ses préceptes.

L’Islam signifie avoir en tête les commandements divins, se préserver de tout mal, être source de paix pour autrui. Si tous les musulmans saisissent ce point, la paix qui régnera fera de ce monde un paradis sur terre.

Dieu a commissionné, à notre époque, le Messie Promis (a.s.) afin d’ancrer cette vraie foi dans les cœurs, afin de présenter l’image de l’Islam véritable. D’ailleurs, cette responsabilité incombe à nous qui sommes ses disciples : soutenons le Messie Promis (a.s.) afin d’établir la vraie foi. Il nous incombe aussi d’être de vrais exemples des préceptes de l’Islam, d’informer l’humanité de la réalité de la foi, de répandre la paix.

Par la grâce d’Allah, la djama’at Ahmadiyya œuvre en ce sens partout dans le monde. Cependant, il incombe à tout ahmadi d’être les exemples des préceptes de l’Islam, afin que chacun d’être nous puisse assumer ses responsabilités.

Aujourd’hui, malheureusement, le chaos qui règne dans le monde musulman, a terni le nom de l’Islam. Si seulement les gouvernements des états islamiques comprenaient à quel point la quête de leurs avantages personnels a nui à l’Islam. Celle-ci a engendré, à tout niveau, des groupes extrémistes. La paix est inexistante dans des pays entiers : les musulmans ne sont ni en paix ni ne sont-ils sources de paix pour autrui. Les gouvernants lèsent les droits de leurs populations, et ces dernières ne respectent point leur devoir à l’égard des premiers.

Évoquant les abus existants de part et d’autre, le Messie Promis (a.s.) affirme :

« La paix régnera dans le pays, tant que perdurera l’équilibre entre le respect des devoirs des gouvernants et des gouvernés. Toute iniquité de la part de ces deux entités mettra à mal la sérénité du pays. »

Malheureusement la plupart des pays musulmans ne connaissent point la paix : les ennemis de l’Islam, quant à eux, en tirent leurs avantages. D’une part, ils attisent de plus bel les conflits entre les gouvernants et les gouvernés, d’autre part ils accordent une grande couverture médiatique aux attentats commis par des groupes extrémistes, ternissant par la même occasion le nom de l’Islam.

Lors de mes différentes interviews, j’ai indiqué aux journalistes que les médias attisent la haine de l’Islam, le présentant comme une religion qui prône le terrorisme et l’extrémisme. Ils ne font point preuve d’équité : ils ternissent les valeurs islamiques en présentant les ambitions politiques de certains groupes ou dirigeants musulmans, comme des faits ayant trait à la religion. Leur propagande, à cet effet, est si intense, qu’ils ont changé l’opinion des masses à l’égard de l’Islam. L’image qu’ils présentent de cette religion est si abominable, que ceux qui l’ignorent sont apeurés dès qu’ils entendent son nom. Ces mêmes médias occultent d’autres informations quand c’est dans leur intérêt. À titre d’exemple, quelque temps de cela des séparatistes irlandais avaient commis des actes de terrorisme [en Irlande] : les médias ont décidé d’étouffer l’affaire ou peut-être qu’ils ont été contraints de le faire. Les médias locaux en avaient fait mention mais l’État les a vite bâillonnés. Certes, les groupes rebelles ou extrémistes sévissant dans les pays musulmans commettent de plus grandes atrocités.

Mais comment peuvent-ils commettre, sans entraves, ces actes de barbaries ? D’ailleurs, les armes grâce auxquelles ils alimentent ces conflits viennent de l’extérieur.

J’ai aussi expliqué aux journalistes que lorsque, par désespoir et par dépit, des musulmans quittent l’Europe pour rejoindre des groupes terroristes, la presse en fait de gros titres, s’attaquant par la même occasion à l’Islam, engendrant plus de frustration et d’autres réactions. Or, les médias n’évoquent pas, un seul instant, ces centaines de milliers de musulmans qui souhaitent que règne la paix : ils n’ont guère la même couverture médiatique que ceux dont le comportement est négatif.

D’entre tous les musulmans, c’est la djama’at Ahmadiyya, qui s’évertue, sans cesse, à présenter les préceptes de l’Islam, préceptes qui prônent l’amour et l’harmonie. D’ailleurs, dans le monde entier, les ahmadis œuvrent en ce sens avec passion : en conséquence, tous les ans, des centaines de milliers de personnes se joignent à la communauté afin de répandre la paix dans le monde.

J’ai indiqué aux journalistes qu’ils n’y prêtent aucune attention en dépit du fait que nous les informons à ce sujet. Ces faits ne sont mentionnés nulle part. Les médias se contentent de relater les infamies de certains musulmans et de présenter une image négative de l’Islam. Il s’ensuit que les non musulmans croient que l’Islam a pour unique objectif de prôner l’extrémisme ou l’injustice. Cette campagne ne fait qu’accroître la haine de l’Islam chez autres.

Les médias ne font ni peu ni prou que du business : leur objectif est de faire plus de ventes en mettant des titres accrocheurs. Or, des centaines de milliers de personnes se réunissent tous les ans sous la bannière de la paix. J’en ai présenté quelques exemples lors de [mon discours] du deuxième jour de la Jalsa.

J’évoquerai, ici-bas, les exemples de ceux qui ont connu l’Islam véritable grâce à la Jama’at Ahmadiyya, un Islam qui a touché leur cœur. Il se trouve des non musulmans et des musulmans : d’aucuns ont embrassé l’Islam après avoir vu son beau visage. En se joignant à la Jama’at du Messie Promis (a.s.), ils ont promis de s’acquitter de leurs devoirs envers Dieu et Ses créatures, de s’évertuer à respecter les valeurs de l’Islam et de transmettre à autrui ses sublimes préceptes. D’aucuns disent : « Le monde en a grandement besoin de ces préceptes. En ternissant l’image de l’Islam, les médias nous ont ôté toute faculté de réfléchir. La Jama’at Ahmadiyya, par ses efforts, a dissipé les mauvaises opinions que nous avions de l’Islam. »

Un prêtre chrétien de l’Église apostolique présent lors de l’ouverture d’une de nos mosquées au Bénin a fait une déclaration passionnée à cet effet. Voici ses propos : « Aujourd’hui, est un jour merveilleux dans ma vie. Aujourd’hui, musulmans et chrétiens sont réunis ensemble. J’ai travaillé dans une région peuplée de musulmans, mais je n’ai jamais assisté à une rencontre réunissant musulmans et chrétiens. Sans nul doute, la Jama’at Ahmadiyya nous a réunis et je l’en félicite. »

Des politiques, imbus d’équité, sont aussi forts impressionnés par ces œuvres de la Jama’at. D’aucuns vous ont fait part de leurs sentiments lors de la Jalsa. Par la grâce d’Allah, partout dans le monde, on rend hommage à la Communauté pour ses œuvres et ses efforts à faire connaître les enseignements de l’Islam.

Le ministre des transports présents pour l’ouverture d’une mosquée au Bénin a déclaré : « La Communauté Ahmadiyya ne nous est pas inconnue. Ses services en faveur de l’humanité sont connus de tous. L’État enquête sur toute organisation et surveille de très près ses activités. Au Bénin, la djama’at Ahmadiyya est en tête de liste [parmi toutes les ONG], en raison de ses œuvres caritatives, et de ses efforts entrepris pour faire foisonner la paix et l’harmonie dans notre pays. Je la félicite pour ses actions. Ce sont ces efforts qui m’ont attiré ici aujourd’hui. Le chef de la région jusqu’au dernier responsable de l’état sont là pour vous servir : votre devise « amour pour tous, haine pour personne » et les préceptes de l’Islam que vous présentez nous oblige à vous soutenir. »

Aujourd’hui, en raison du rôle des médias non seulement les grands, mais mêmes les petits ont peur de l’Islam. Dans certaines écoles, des élèves molestent des élèves musulmans : tout cela donne l’impression que la haine de l’Islam ne cesse de croître. Mais voyez comment Allah atténue cet effet négatif par l’entremise de la Jama’at Ahmadiyya.

Un enseignant juif et ses élèves visitèrent notre mosquée à Kababir, en Terre sainte. Il leur présenta la djama’at et leur traduisit le verset

وَمَنْ دَخَلَهُ كَانَ آَمِنًا

qui signifie « celui qui y entre sera en paix »

« Tous les musulmans énoncent cette formule, dit-il à ses élèves. C’est un verset du Coran. Sachez cependant que seul les ahmadis présentent l’exemple pratique de cette injonction. »

Allah attire l’attention des gens vers la djama’at [par divers moyens]. Lors de l’ouverture d’une mosquée au Burkina-Faso, un pays francophone, un invité déclara : « Je connais la Jama’at Ahmadiyya depuis les dix dernières années. Or, croyant qu’elle était une association musulmane comme les autres, je ne me suis pas jointe à elle, ni en ai-je fait mention dans la région. L’ouverture de cette mosquée ici dans mon village m’a fait comprendre que c’est l’Ahmadiyya qui est sert l’Islam réellement : elle est vraie et jouit du soutien divin. »

Il est une région du Bénin entièrement peuplé d’animistes. Notre missionnaire y est parti prêcher notre message. Après avoir présenté la Jama’at Ahmadiyya, il a invité l’assistance à poser des questions. Un aîné a déclaré : « J’avais une mauvaise opinion de l’Islam. Ces temps-ci le groupe terroriste Boko Haram sévit au Nigeria. Quand je vous ai vus, j’ai cru que vous étiez des leurs. Quand j’ai entendu votre présentation de l’Islam, toutes mes peurs ont disparu. Je suis le premier ici à me convertir à l’Islam. »

Quarante autres personnes ont embrassé l’Ahmadiyya dans ce village et ont formé une nouvelle djama’at. Ces animistes ont des rites mortuaires très élaborés et coûteux : si nécessaire, ils préservent les dépouilles de leurs défunts pendant des mois dans une morgue [afin d’observer ces rites]. Or, après avoir embrassé l’Ahmadiyya, l’aîné du village a voulu qu’il soit enterré selon les rites de l’Islam et non selon les traditions animistes. Il apporta en lui un changement immédiat et abandonna sur-le-champ les coutumes du passé.

Il a raconté à notre missionnaire qu’il se sentait animé d’une nouvelle âme après avoir embrassé l’Ahmadiyya. « Là où je me trouve, que je sois dans les champs ou ailleurs, ma conscience me réveille et me dit que c’est l’heure de la prière. Je ressens, dans mon âme et mon corps, une grande béatitude et un grand changement. »

Voilà comment les nouveaux venus respectent les exigences de la prière. Que ceux parmi nous qui la négligent voient avec quel engouement les nouveaux venus se tournent vers l’Ibadah et avec quelle concentration ils accomplissent leurs Salat.

Aujourd’hui, c’est par le truchement du Messie Promis (a.s.) que le monde connaît les véritables enseignements de l’Islam. J’ai évoqué auparavant comment Allah diffuse dans le monde le message du Messie Promis (a.s.) et son effet sur les autres.

Un ahmadi, du nom d’Abu Bakr, avait organisé une rencontre à Faranah, une ville située à environs 500 kilomètres de la capitale de la République de Guinée. Lors de la présentation du message de l’Ahmadiyya par notre missionnaire, un mollah s’est présenté pour fomenter des troubles. Il a tout écouté avant de lancer, tout furieux, à l’endroit des ahmadis : « Vous n’avez pas le droit de prêcher votre message ici. Je vais vous faire enfermer par la police. » Les jeunes présents, ont lancé au mollah : « Tu nous as jamais présenté ce que nous avons entendu aujourd’hui. Ces paroles du Messie nous ont touchés. Notre cœur est conquis par sa manière de présenter les enseignements sublimes de l’Islam et nous en tirons un grand plaisir. Toi, tu es venu nous égarer. Part d’ici sur-le-champ. » Le mollah a quitté l’assemblée tout embarrassé : quinze personnes ont embrassé l’Ahmadiyya après la rencontre.

Nos missionnaires sont ensuite partis dans un village situé à environs deux cents kilomètres de la capitale de la République de Guinée. Un des habitants a déclaré à leur endroit : « Les membres du Tabligh djama’at sont passés par là avant vous. Ils nous ont aussi parlé d’Allah et de Son Prophète (s.a.w.). Or, par la suite, ils ont commis des infamies que je ne peux mentionner. Si vous êtes venus répéter la même chose, partez d’ici avant que nous ne vous tabassions. »

Les ahmadis leur ont demandé au moins l’occasion de leur présenter le message de l’Ahmadiyya. Un des aînés a d’ailleurs affirmé les ahmadis avaient l’air différent des autres et qu’il fallait entendre leur message.

Les ahmadis ont évoqué, à la lumière des dires du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.), de l’avènement du Messie Promis et des signes des derniers temps. Ceci a eu un grand effet sur l’assistance. Un missionnaire est resté en arrière afin de continuer le travail et une semaine après, l’Imam, les habitants du village et ceux de cinq autres villages ont embrassé l’Ahmadiyya. Les ahmadis ont établi de nouveaux contacts et nombre de gens sont des plus intéressés par l’Islam véritable.

Malheureusement, d’aucuns s’éloignent de l’Islam en raison des comportements des oulémas et des leaders musulmans. C’est aussi la raison pour laquelle certains ont l’audace de ternir l’image de l’Islam. La djama’at Ahmadiyya, quant à elle, tente de dissiper les doutes qu’entretiennent les musulmans à propos de l’Islam et les ramène vers la Foi. En voici quelques exemples.

La djama’at avait organisé une exposition sur le Saint Coran à Porto Novo, au Bénin. Deux jeunes se sont présentés au stand : les ahmadis leur ont présenté l’Ahmadiyya et l’avènement de l’Imam Al-Mahdi. Les jeunes ont répliqué que le Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) est le sceau des prophètes et qu’il ne peut y avoir d’autres prophètes après lui. Ils ont pris un ouvrage sur la véracité de l’Imam Al-Mahdi. Les ahmadis leur ont aussi présenté les hadiths du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) sur la situation désastreuse des musulmans des derniers temps et le second avènement de l’Imam Al-Mahdi. Les musulmans d’aujourd’hui ont défiguré le visage de l’Islam d’amour, de paix et d’entente, leur ont dit les ahmadis. Les jeunes ont déclaré : « Nous sommes certes de confession musulmane : mais nous sommes si lassés par la barbarie et les actes de terrorisme des musulmans que nous étions sur le point de nous convertir au christianisme. Le message de la djama’at Ahmadiyya nous a rassurés que l’Islam n’est pas la religion que présentent les mollahs. »

Ils ont remercié le missionnaire pour les avoir ramenés dans le giron de l’Islam et d’avoir stoppé leur conversion au christianisme.

Certains non musulmans, après avoir reçu le message de l’Islam véritable, désirent nous aider à le transmettre aux autres. Notre missionnaire du Japon relate qu’un bouddhiste se présenta à notre stand d’exposition de livres. Il ignorait tout de l’Islam. Quand on lui présenta l’Islam, ainsi que les affirmations du Saint Coran à propos des autres religions, il remercia le missionnaire, déclarant, qu’il faut transmettre aux autres ces beaux enseignements et dissiper les malentendus colportés sur l’Islam. Il ajouta : « Je désire un jour vous accompagner pour transmettre ce message de paix aux autres. »

Comme promis, il se présenta à notre stand un matin vers 10h et resta jusque 16h. Lui qui était bouddhiste annonçait aux autres que l’Islam est une religion de paix tout en distribuant nos dépliants.

La djama’at organisa une exposition de livres dans la province de Karnataka en Inde. Un non musulman visita notre stand. Il déclara : « J’ai visité nombre de stands de livres. Hormis les ahmadis, je n’ai point rencontré d’autres personnes qui offrent à autrui le message de paix. »

Il était fort impressionné et acheta plusieurs ouvrages.

La djama’at organisa une exposition de livre à Luxembourg. Le maire de la ville visita notre stand et regarda plusieurs ouvrages. Le président de la djama’at du Luxembourg lui présenta brièvement la djama’at et lui offrit un livre. Le maire déclara que la communauté accomplit un très bon travail et qu’elle doit, au plus vite, présenter aux autres le beau message de l’Islam.

Il y a aussi le récit d’un nouveau converti écœuré [par la situation des musulmans]. L’Amir Saheb de la djama’at de la Hollande raconte qu’un certain M. Bilal, d’origine hollandaise, s’était converti à l’Islam : or la déchéance des musulmans le troublait beaucoup. Un jour, alors qu’il se rendait aux magasins pour acheter des cadeaux pour ses enfants, il tomba sur le stand des livres de la djama’at. Il vit, pour la première fois, la traduction du Coran faite par la Jama’at. Il parla au jeune ahmadi présent et prit quelques ouvrages de la djama’at. Il raconta, par la suite, qu’il était fort impressionné par les enseignements de la djama’at. « Tout joyeux, j’ai parlé de l’Ahmadiyya et de ses livres à mes amis sunnites. Ils étaient forts en colère et étaient prêts à en découdre avec moi. Ma femme, qui est d’origine marocaine, était elle aussi très fâchée contre moi. Il était impossible d’évoquer l’Ahmadiyya à la maison. J’ai décidé d’entreprendre, en secret, mes recherches sur l’Ahmadiyya. J’ai rencontré de nouveau le jeune qui était au stand de livres. Il m’a invité à la Jalsa de la djama’at des Pays-Bas. J’y étais présent pour deux jours. J’ai regardé sur YouTube quelques vidéos en néerlandais sur la djama’at. J’en ai beaucoup appris et d’ailleurs même ma femme a changé d’opinion à propos de l’Ahmadiyya quand elle les a regardés. Allah m’a fait comprendre la réalité de l’Ahmadiyya et m’a permis de faire la bai’ah. Je participe à présent dans les programmes de la djama’at et je ressens en moi un grand éveil spirituel. Toute frustration que je ressentais a disparu. »

Voici un récit sur l’effet des préceptes du Coran sur les non musulmans.

Un ahmadi du Canada raconte ceci : « Un couple de Canadiens d’origine occidentale se présenta à notre stand de livres. Ils feuilletèrent le Coran et demandèrent quels en étaient les traits distinctifs. Nous leur présentâmes brièvement le Coran. L’homme voulait en acheter une copie, mais son épouse, une fervente chrétienne, l’en empêcha. Le mari me demanda de présenter à son épouse un point qui l’encouragerait à acheter le Coran. Je leur fis lire quelques versets du Coran sur Jésus et sa mère Marie, affirmant que la Bible n’évoque pas pareils détails. La femme lut la traduction et déclara : « C’est vraiment très intéressant. Les médias nous faisaient croire que le Coran est empli de haine. Or, Jésus et sa mère y sont mentionnés avec beaucoup d’affection. » Ils achetèrent une copie du Coran et passèrent de nouveau à notre stand quelques semaines plus tard pour nous remercier. Ils déclarèrent : « Les médias ont attisé la haine de l’Islam et de son Prophète (s.a.w.). Les malentendus de celui qui étudie le Coran ou le lit superficiellement sont voués à disparaître. Nous avons aussi demandé à nos amis chrétiens de lire le Coran. »

Un enseignant visita notre stand lors d’une exposition de livre au Bénin. Quand les ahmadis lui présentèrent le message d’amour et de paix de la djama’at, il demanda quelques ouvrages à offrir à ses élèves. « Je désire qu’ils les lisent aussi et que la société soit empli de paix et d’harmonie.

La littérature de la djama’at est le moyen le plus efficace pour atteindre cet objectif. » Il offrit ces ouvrages à ses élèves : certains d’entre eux visitèrent notre stand.

L’organisation de la djama’at est en accord aux principes de l’Islam : elle impressionne plus d’un honnête musulman. Notre missionnaire du Burkina-Faso relate qu’il fut très bien accueilli par les habitants du village Salago à qui il présenta le message de l’Ahmadiyya. Il raconte : « La session de question et de réponses avait duré jusqu’à deux heures du matin. Je leur ai parlé de l’unité au sein de la djama’at, des contributions financières des membres et du système financier international de la Communauté. La djama’at a aussi une Baitul Mal (trésorerie) contrôlée par le Calife. Toutes les contributions vont dans cette caisse et toutes les dépenses y sont puisées. »

Le matin, un certain Zakaria relata le rêve suivant : « J’ai vu que j’étais en train de contribuer dans un fond financier : une voix annonçait que je devais offrir mes biens à une communauté dotée d’une Baitul Mal. J’étais à la recherche de ce groupe depuis fort longtemps. Quand le missionnaire a parlé du système financier de la djama’at, j’ai compris l’interprétation de ce rêve. »

« Il offrit dix mille francs CFA immédiatement, relata le missionnaire. Nous lui délivrâmes un reçu. Les gens furent forts impressionnés par le rêve et par notre carnet de reçu. Deux cent quatre-vingt-deux habitants de ce village embrassèrent l’Ahmadiyya et tous contribuent dans les fonds de la djama’at. »

Le Guatemala est un pays de l’Amérique Centrale. Après la distribution de dépliants par les ahmadis, un jeune du nom de Yousouf contacta la djama’at et embrassa l’Ahmadiyya. Quoiqu’il s’était converti à l’Islam, il ne trouvait aucune paix dans les mosquées des non ahmadis. Là-bas les fidèles éprouvaient de la rancœur les uns à l’égard des autres. « Une nuit après mes prières j’ai vu un saint personnage en songe, raconte-t-il. Son visage resplendissait de spiritualité. Il marchait devant moi sur une route couverte de cendres et me demandait de le suivre. Là où il passait il n’y avait plus de cendres. Dans le rêve, j’ai compris tout simplement que je devais me souvenir de cette leçon jusqu’au jour suivant. D’ailleurs, le lendemain j’ai rencontré des ahmadis : ils étaient en train de distribuer des dépliants sur l’Islam et l’Ahmadiyya. J’ai ressenti que c’était l’Islam véritable : je me suis renseigné à propos de la Communauté sur le site web et j’ai visité son centre. »

Quand il vit la photo du Messie Promis (a.s.), il reconnut le saint personnage de son rêve. Ceci renforça davantage sa foi.

L’Amir Saheb de France rapporte les propos d’un certain M. Kamal : « Je suis de tradition musulmane, dit-il. Or, les commentaires du Coran des oulémas ne me satisfaisaient point. J’étais à deux extrêmes dans ma vie : d’une part, il y avait ma foi, et d’autre part, mon raisonnement rejetait certaines notions et exigeait des arguments. J’étais dans cet éternel conflit : tout à coup, une lueur éclaira ma vie spirituelle qui était, jusque-là, dans les ténèbres. Elle m’extirpa de l’obscurantisme dans lequel je me vautrai et pour me porter à la lumière. Un jour, mon beau-frère évoqua la djama’at Ahmadiyya et me demanda de lire les commentaires du deuxième Calife. J’en étais ébahi : comment personne d’autre n’avait pu composer une exégèse aussi simple et pénétrante au cours de ces 1400 ans, je me suis demandé. Mon beau-frère me fit suivre la MTA et me passa le lien Internet vers les ouvrages du Messie Promis (a.s.). J’en lus plusieurs et je suivis plusieurs émissions. Je constatai que les gens sur le plateau étaient sincères et que leurs arguments étaient convaincants. J’avais trouvé un trésor : mon âme était libérée, mes doutes avaient disparu. Je reconnus l’Islam véritable et fis la Bai’ah. »

Quand le message d’amour, de paix et d’harmonie de l’Islam atteint différents pays par l’entremise de la Jama’at Ahmadiyya, ceux dont la nature est noble l’acceptent bien volontiers.

Grâce à la distribution de dépliants, quatre-vingt-onze personnes embrassèrent l’Islam au Guatemala : il s’y trouvait un prêtre qui a officié dans l’Église catholique pendant 33 ans avant de se joindre au protestantisme. Un juge du nom de M. Domingo embrassa aussi l’Ahmadiyya.

Les élèves de la Jamia du Canada de la dernière promotion séjournèrent un mois au Guatemala : ils y distribuèrent environs 100 000 dépliants. Le juge en question en avait reçu un : il visita la mission et conversa avec le missionnaire en charge pour trois heures environs sur l’Islam. Fort impressionné, il prit 200 à 300 dépliants afin de les distribuer dans sa région. Il retourna avec une délégation de 7 personnes : ils restèrent environs 10 jours à la mission, pour comparer l’Islam au Christianisme, pour discuter de la question de la rédemption et de la trinité. Ils évoquèrent aussi la beauté des enseignements de l’Islam et de la Jama’at. M. Domingo et son épouse embrassèrent l’Ahmadiyya : ils retournèrent dans leur région pour prêcher son message. En juillet, ils organisèrent une rencontre dans une salle d’école et invitèrent les habitants des villages avoisinants. On leur expliqua en détail les préceptes de l’Islam. Les ahmadis guatémaltèques relatèrent leur conversion à l’Ahmadiyya : il eut aussi une session de questions et de réponses. La rencontre dura 7 heures. Quatre-vingt-neuf personnes, hommes et femmes confondues, embrassèrent l’Ahmadiyya.

hadrat-khalifatul-massih-al-khamis

Un Suisse relate : « J’ai beaucoup apprécié votre dépliant. Le travail de la Communauté Ahmadiyya augura le printemps après l’automne. Certainement le printemps viendra bientôt. »

Un autre Suisse raconte : « J’ai beaucoup apprécié l’annonce que j’ai reçue dans ma boîte à lettres. Je vous en félicite. Je désirais, depuis fort longtemps, qu’il y ait des musulmans, qui œuvrent en faveur de la paix. Vous avez réalisé mon vœu. »

Le missionnaire de la Suisse raconte qu’un certain M. Jubiq d’une église de Zürich a fait les éloges de la Communauté. Son Église a décidé de consacrer la 35e semaine de l’année 2015 à la devise « Amour pour tous, haine pour personne ». Ils ont très bien présenté la djama’at Ahmadiyya dans une annonce, affirmant qu’elle a deux grands principes : le premier étant la devise mentionnée plus haut et le deuxième [le verset] « il n’y point de contrainte en matière de foi » C’est en respectant ces deux principes que l’on pourra établir la paix dans le monde. »

Quoique l’Islam est très critiqué en Suisse, Allah incite d’aucuns à le défendre.

Le missionnaire de la République Démocratique du Congo raconte : « Après avoir suivi notre émission à la radio, un prêtre de l’église orthodoxe a fait la déclaration suivante : « J’ai été fort impressionné par la manière dont vous prêchez le message de l’Islam et par ses enseignements. J’ai décidé de me joindre à l’Islam : j’encourage mes enfants à le faire. » Par la suite, son fils a fait la bai’ah.

Le missionnaire de Bandundu de la RDC rapporte que le directeur de la radio Bandundu FM a fait les commentaires suivants : « Les prêtres chrétiens diffusent leur message sur notre radio. Or, le procédé de la Jama’at Ahmadiyya est unique : vous ne vous attaquez à personne lors de vos émissions. Vous parlez des beautés de l’Islam et des moyens pour se transformer en citoyens profitables à la société.

Un enseignant musulman du Nigeria raconte : « Votre djama’at présente les véritables valeurs de l’Islam, celles qui prônent la paix. Ces qualités vous font rejoindre les compagnons du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Qu’Allah exauce toutes les prières en faveur de l’Islam faites par votre Calife. »

Notre missionnaire du Bénin rapporte que le roi de Dosou était présent lors de l’ouverture d’une de nos mosquées. Le roi déclara : « Je demande à tout le monde d’embrasser l’Ahmadiyya, car elle est vraie. » Il présenta ensuite quelques vers dans la langue locale qui signifiait : « Si la plante mise en terre par l’homme n’est pas arrosée, elle s’asséchera. La plante mise en terre par Dieu n’a point besoin d’être arrosée. L’Ahmadiyya est l’arbre planté par Dieu : cette mosquée en est la preuve. Ma maison est proche d’elle. Pourquoi devrais-je la quitter pour prier dans une église ? Pourquoi ne pas prier dans cette mosquée ? »

Cet arbre de l’Islam a été planté par la main de Dieu, et suite aux prophéties du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) Dieu a envoyé le Messie Promis (a.s.) pour l’arroser. Allah ne cessera d’offrir cette eau spirituelle promise par l’entremise du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.) : insha Allah cette plante sera toujours verdoyante.

Je vous ai présenté quelques incidents, parmi des milliers, sur les efforts entrepris par la Jama’at Ahmadiyya afin que les gens puissent mener une vie conforme au plaisir de Dieu. Ces récits sont là pour renforcer notre foi : Dieu ne cesse d’ouvrir les cœurs des hommes et pousse d’aucuns à parler en notre faveur.

Que ce soit en Afrique, dans des pays arabes ou en Amérique du Sud, les effets sont les mêmes partout, en raison tout simplement de l’enseignement universel de l’Islam. Toute personne imbue de justice – qu’elle accepte l’Islam immédiatement ou pas – est obligée d’avouer que l’Islam est la seule garantie de la paix dans le monde. Aucune personne juste, ne considérera les actions des musulmans avides de pouvoir comme étant le reflet des enseignements de l’Islam.

Les ennemis de l’Islam peuvent mener contre cette religion la campagne la plus virulente, or celle-ci rapprochera [irrémédiablement] les hommes de Dieu et sera source de paix. Sinon aujourd’hui, du moins demain, l’humanité acceptera que l’Islam est le garant de la paix dans le monde.

Qu’Allah nous permette de prendre part à ce succès, que nous soyons témoins des faveurs croissantes de Dieu, que nos actions soient conformes aux enseignements de l’Islam.


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)