Sermons 2015

Faveurs divines et gratitude – sermon du 12-06-2015

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Cinquième Calife de la Communauté Ahmadiyya en Islam

Résumé du sermon du vendredi 12 juin 2015, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à Baitul-Futuh, à Londres.

Le Messie Promis (a.s.) déclare : « L’homme doit, à tout instant et en toute situation, supplier Dieu. Respectant l’injonction [coranique] « et proclame aux autres la munificence de ton Seigneur », il doit évoquer Ses faveurs et Ses dons. Ces gestes accroîtront l’amour qu’il voue à Dieu et ceci engendra en lui de la fidélité et de l’obéissance pour Lui. »

Tous les jours nous sommes témoins des faveurs divines, autant de faveurs qui doivent accroître notre amour pour Lui. Or, lors de mes tournées ces bienfaits divins se multiplient. Dieu bénit les événements [de la Communauté], présentant ainsi le message véritable de l’Islam à toute une multitude de gens qui en sont fort impressionnés.

Le but principal de ma récente tournée en Allemagne était de participer à la Jalsa Salana. Or, Dieu organisa aussi d’autres événements grâce auxquels [la djama’at] présenta aux autres les véritables enseignements de l’Islam.

Le Messie Promis (a.s.) affirme que l’homme doit se consacrer à la prière à tout instant : sans cet acte de dévotion faire un seul pas est chose impossible. Il lui incombe de supplier Dieu en toute sincérité. Les dons divins excédent largement la somme de nos prières et de nos efforts.

La Jama’at de l’Allemagne devra notamment être plus reconnaissante envers Dieu à cet égard et se tourner vers Lui plus que jamais. Sans la grâce de Dieu, il est impossible d’atteindre les cœurs et les esprits. Parfois les discours passionnés n’ont pas autant d’effet qu’une simple parole. Ce sont autant d’exemples que nous avons vus aux cours de cette Jalsa.

La Jalsa Salana de l’Allemagne accueille, par la grâce d’Allah, un nombre important d’invités d’Europe de l’Est et de l’Ouest, y compris des non musulmans et des non ahmadis. Les serviteurs de l’Imam de l’époque les impressionnent tant que d’aucuns se joignent à la djama’at.

Il y avait des invités de la Macédoine, de la Bosnie, du Kosovo, du Monténégro, de la Bulgarie, de l’Albanie, de la Lituanie, de la Lettonie, de la Hongrie, de la Croatie, de la Slovénie, de la Lettonie, de la Belgique, d’Hollande, de la France, de la Suède, de l’Italie et de l’Espagne.

Des ahmadis et des non ahmadis d’Asie Centrale et des turcophones étaient présents en grand nombre. Ils ont rencontré le Calife et lui ont posé leurs questions.

Seize invités étaient présents de l’Albanie : deux des leurs ont fait la Bai’ah. Un ahmadi albanais était accompagné de son épouse : ils travaillent tout deux dans le domaine légal. La femme n’était pas encore ahmadie et elle a fait la bai’ah pendant la Jalsa. Ses expériences au cours de cette rencontre étaient extraordinaires. Bien qu’elle avait compris les beautés de l’Islam à travers les explications de son mari, elle était convaincue de l’authenticité de l’Ahmadiyya suite à sa rencontre avec le Calife. Malgré sa jeunesse elle était émue tout au long de la rencontre : nombre de jeunes désirent connaître l’Islam véritable.

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Soixante-deux invités s’étaient déplacés de la Macédoine : quatorze étaient des chrétiens et trente-sept étaient des musulmans non ahmadis. Ils avaient voyagé 36 heures pour se rendre en Allemagne. Le groupe comprenait deux journalistes d’une chaîne locale qui diffusera un reportage sur la Jalsa à leur retour.

Un invité raconta qu’il retourne chez lui en étant accompagné de grands souvenirs de la Jalsa, ajoutant que même les pays développés ne pourraient pas organiser un événement pareil. Un autre invité relata qu’il rencontrait pour la première fois de sa vie autant de bonnes personnes. Très impressionné par le message de l’Islam, il ajouta que les ahmadis pratiquaient ce qu’ils affichaient sur leurs bannières. Un journaliste macédonien relata qu’il avait fait le tour du monde et qu’il n’avait jamais assisté à un événement aussi excellent que la Jalsa. Il s’est dit impressionner par la tolérance et la fraternité qui y régnait. En dépit des différences de religion, de nationalité et de langue, il n’y avait pas la moindre altercation. Pour lui, un non musulman, c’était là un fait extraordinaire.

Un autre invité relate qu’il ignorait qu’il y avait au sein de l’Islam une communauté pareille. Il a compris l’Ahmadiyya, en a fait l’expérience et se sentait [déjà] ahmadi. Réunir un si grand nombre de gens en un endroit et pourvoir à tous leurs besoins est une tâche immense, a-t-il observé.

Il ajouta qu’il allait réfléchir sur les paroles du Calife et qu’il allait étudier la différence entre les ahmadis et les autres musulmans. Il a suggéré que la Jama’at devrait envoyer des missionnaires là où il n’y en a pas.

Un certain M. Dragan de la Macédoine relate qu’il rencontrait d’aussi près des musulmans pour la première fois. Ces mêmes musulmans l’ont accueilli comme s’ils le connaissaient depuis fort longtemps.

Une certaine Josipa de la Croatie relate qu’elle avait lu l’ouvrage « La crise mondiale et la voie vers la paix » avant de se rendre à la Jalsa. Elle avait aussi lu les deux discours du Calife lors des symposiums sur la paix en 2014 et 2015. Elle raconte : « Je croyais que le chef de la Communauté Ahmadiyya serait sévère. Or, notre audience avec lui chassa mes appréhensions. »

Un certain M. Ismael, originaire du Burkina-Faso et résidant en Hongrie était présent lors de la Jalsa, accompagné de ses deux filles et de leur grand-mère. Celle-ci était fort impressionnée par la Conférence Annuelle. Elle demanda aux ahmadies qui l’accompagnaient de lui offrir un voile pour se couvrir. Elle était très émue lors de sa rencontre avec le Calife et ajouta que toutes ses peurs [à l’égard de l’Islam] avaient disparu.

M. Souleymane est originaire du Centrafrique et résidant en Allemagne. Il raconte : « Quand on m’invita pour la Jalsa, je croyais qu’il s’agirait d’une assemblée de 50 à 100 personnes et qu’après quelques discours et un repas tout le monde retournera chez soi. Voir des milliers de gens réunis me toucha : complètement fasciné par la Jalsa, je ne suis pas sorti hors de ses murs [durant ces trois jours]. Toute chose que je voyais m’envoûtait. La façon dont vous prêchez votre message est unique. »

Un Marocain résidant en Belgique relata ceci : « L’atmosphère spirituelle de la Jalsa m’avait touché aux profondeurs de mon âme. C’est ici que j’ai vu l’image véritable de l’Islam. Les discours du Calife ont changé mon point de vue sur l’Ahmadiyya. Qu’Allah fasse de moi un serviteur de Sa religion et que je puisse transmettre aux autres le message de l’Ahmadiyya. »

M. Hecko Frankel de l’Allemagne relate : « C’est là première fois que j’ai entendu parler de l’Ahmadiyya. Toutes les paroles du Calife étaient vraies. Si tout le monde appliquait ses conseils la paix régnera dans le monde. J’ai beaucoup appris à propos de l’Islam ici. »

Un nouveau ahmadi d’origine comorienne et résidant en France relata ceci : « Je suis certes un musulman, mais je manquais de constance [dans ma pratique]. Hier quand j’ai prié derrière le Calife j’en ai tiré un plaisir immense. C’était la première fois que j’ai pleuré au cours de la Salat. Avant d’embrasser l’Ahmadiyya rien ne marchait pour moi. Depuis que je suis ahmadi toutes mes difficultés ont disparu. Quotidiennement je vois des signes de Dieu. »

L’organisation de la Jalsa Salana en général cette année-ci était bien meilleure. Certes de petites lacunes persistaient ici et là et Insha Allah les organisateurs y remédieront à l’avenir. Qu’Allah récompense tous les bénévoles qui ont œuvré d’arrache-pied. Quoique le nombre d’invités avait dépassé leur attente ils leur ont fourni des couchages.

En sus de la Jalsa Salana le Calife a procédé à l’ouverture de deux mosquées à Aix-la-Chapelle et à Hanau. Environs quatre-vingt-huit articles ont couvert ces événements : huit stations radios et quatre chaînes de télévision ont diffusé des reportages à ce propos. Grâce à cette couverture médiatique importante le message de la Communauté est parvenu à environs 107 millions de personnes.

À la fin de son sermon Sa Sainteté le Calife a évoqué le décès de Mme Rashidah Begum Sahiba de Qadian. La défunte était l’épouse de M. Mohammad Din Saheb, darwesh de Qadian. Elle laisse derrière elle quatre fils et quatre filles. Qu’Allah exalte son statut et lui accorde Son pardon.


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du résumé de ce sermon)