Sermons 2015

Tournée aux Pays-Bas et en Allemagne

Sermon du vendredi 23 octobre 2015, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Baitul-Futuh, au Royaume-Uni.

Sermon du vendredi 23 octobre 2015, prononcé par Sa Sainteté le Calife, Hadrat Mirza Masroor Ahmad, à la mosquée Baitul-Futuh, au Royaume-Uni.

baitul panorama

Lors de chaque tournée, Allah nous montre des signes de Sa puissance et de Son soutien : ceci fait partie de Ses faveurs. [Il est tout à fait naturel] d’avoir des appréhensions quand des djama’at, qui n’ont pas l’expérience requise, organisent des événements auxquels participent ceux qui sont étrangers à la communauté. Étant donné que nous utilisons les moyens [de communication] de ces derniers afin d’annoncer la tenue de l’événement, il y a la crainte constante de perturbations que pourront occasionner les adversaires de la communauté ou d’autres fauteurs de trouble. D’ailleurs, si jamais l’événement n’est pas à la norme requise nos détracteurs s’en réjouiront. En somme, de nombreux soucis émaillent la tenue de pareils événements. Or, nous ne pourrons jamais assez remercier Dieu pour le soutien qu’Il nous accorde, soutien qui nous laisse bouche bée. À tout moment, Allah accomplit, sous un nouveau jour, les promesses qu’Il a faites au Messie Promis (a.s.). Parfois, les non-ahmadis en sont témoins : ils sont si élogieux quant au déroulement de ces rencontres que nous et les organisateurs, nous nous demandons si l’événement mérite autant d’éloges. Ces compliments ne sont pas de façade : leur regard et leur expression faciale témoignent qu’ils viennent du fond de leur cœur. Pareille scène nous pousse à remercier Allah davantage, car Il a couvert nos défauts et l’événement a été un succès.

J’ai effectué – durant les semaines précédentes – une tournée au Pays-Bas et en Allemagne. La djama’at de l’Allemagne est grande et bien organisée, par la grâce d’Allah. Les ahmadis de ce pays ont des contacts à tout niveau de la société et ils ont une très bonne couverture médiatique. D’ailleurs, suite au progrès de la communauté en Allemagne, certains médias osent même la critiquer. Des politiciens d’origine asiatique lancent parfois des campagnes anti-ahmadi pour se faire une renommée pas chère. Mais, en général, les politiques allemands, les intellectuels ainsi que ceux qui connaissent la communauté dans ce pays ont une bonne opinion à son propos : celle-ci leur présente, d’ailleurs, l’image véritable de l’Islam et l’Ahmadiyya.

Or, la djama’at des Pays-Bas est très petite : elle n’a pas encore accompli d’efforts conséquents pour faire connaître l’Islam et l’Ahmadiyya à une grande échelle dans les médias néerlandais. Les ahmadis de ce pays n’ont pas de relation avec des parlementaires, des intellectuels et des diplomates, permettant à ces derniers de connaître la communauté et de considérer celle-ci comme le représentant de l’Islam. Un parlementaire de Nunspeet – la commune accueillant le centre de la communauté – a connu cette dernière il y a quelques années de cela. D’ailleurs je l’ai rencontré lors d’une Jalsa aux Pays-Bas : Allah a organisé, par son entremise, cette rencontre au parlement néerlandais où il est le vice-président du comité sur les affaires étrangères. L’Amir Saheb [des Pays-Bas] m’a informé de la tenue de cette séance et m’y a invité. Je croyais qu’il n’y aurait pas grand monde, étant donné que la communauté n’est guère connue aux Pays-Bas, en sus de son inexpérience quant à l’organisation de pareil événement. Selon moi, par la grâce de Dieu, cet événement a été un succès, vu la situation de la djama’at des Pays-Bas.

Quatre-vingt-neuf représentants étatiques y étaient présents, dont des députés néerlandais, ainsi que des parlementaires, des diplomates et des représentants de l’Espagne, de l’Irlande, de la Suède, de la Croatie, du Monténégro, de l’Albanie, de la France, de la Suisse, de la Belgique, de l’Allemagne, de l’Inde, de la Finlande, du Danemark et de Chypre.

La Communauté en Allemagne a, certes, des contacts de haut niveau dans la plupart des régions, cependant elle n’a pas pu organiser un événement pareil jusqu’à présent. De grandes personnalités allemandes sont présentes dans nos rencontres, elles font les éloges des œuvres de la communauté et expriment leurs sentiments à propos de l’Islam véritable. Or, il n’y a pas eu d’événement pareil peut-être parce que l’Allemagne est plus grand que les Pays-Bas.

Or, la djama’at des Pays-Bas a établi à présent contacts et elle est connue dans les médias. J’espère qu’elle avancera dans ce domaine et que cet événement ne sera pas, à ses yeux, le sommet de ses accomplissements.

Lors de cette rencontre au parlement néerlandais, j’ai prononcé un discours d’environs 20 minutes sur les enseignements de l’Islam et la situation contemporaine. Quand j’évoque ces sujets à la lumière du Saint Coran, ceux présents affirment qu’ils ont reçu la réponse à leurs questions. Or, lors de cette séance, trois ou quatre parlementaires de différents partis politiques m’ont posé certaines questions après mon allocution, étant donné qu’ils n’avaient pas eu satisfaction. Leurs questions m’ont tout simplement contraint de répéter ce que j’avais dit ultérieurement. On dirait qu’ils voulaient que j’affirme ­ – d’une manière ou d’une autre – que les préceptes de l’Islam sont erronés, qu’Allah nous en préserve. Ils voulaient, peut-être, trouver dans mes propos des arguments pour s’attaquer à l’Islam. D’ailleurs, les parlementaires de l’étranger avaient le même ressenti : certains ont affirmé que le comportement d’un ou deux députés néerlandais n’était point approprié. D’ailleurs des Néerlandais présents dans la salle ont fait part de leur mécontentement et de leur embarras à ce propos. En tout cas, cela ne fait point de différence pour moi. D’aucuns opinaient qu’ils voulaient peut-être me mettre en colère : Allah, de par Sa grâce, m’a accordé une grande tolérance. D’ailleurs, un des parlementaires néerlandais avait eu le même ressenti : lorsque nous prenions une photo, il s’est excusé auprès de moi pour une de ses questions qui n’était point appropriée.

Il y a beaucoup à dire à propos de cette séance : vous l’avez peut-être regardé sur la MTA ou lu son compte-rendu. Je ne pourrais rapporter ici tout ce qui a été dit. Or, les préceptes de l’Islam ont eu, sur ceux qui étaient présents, un effet positif. Par la suite, je me suis dit que j’aurais dû présenter telle ou telle réponse : mais, par la grâce d’Allah, toutes mes réponses ont laissé sur l’assistance une bonne impression. D’aucuns [m’ont fait part] de leur appréciation, affirmant que les réponses étaient très pertinentes. C’est là l’œuvre de Dieu : c’est Lui qui détient entre Ses mains les cœurs, c’est Lui qui leur inspire la crainte et le respect. Quant aux efforts humains, ils sont insignifiants.

D’ailleurs, la tenue de cet événement était une grâce divine. La djama’at des Pays-Bas ne peut affirmer qu’elle est le fruit de ses efforts ou d’un individu particulier. Pareille affirmation est une contre-vérité. Moi-même ainsi que la majorité [de ceux de mon entourage], nous ignorons, pour ainsi dire, comment tout cela fut organisé. Un des députés avait relaté à un ahmadi, que la couverture médiatique de l’événement aurait dû être encore plus importante. Or, selon nous, elle était suffisante. Selon lui, cette séance aurait dû faire les gros titres en première page afin que les Néerlandais puissent connaître les véritables enseignements de l’Islam. Ce même député a déclaré : « Mes collègues au parlement m’ont demandé comment avais-je pu organiser pareille rencontre. » Ainsi, cela ne nous semblait pas difficile à nous seuls, il l’était aussi pour les autres : comment une toute petite djama’at avait pu organiser pareille rencontre au parlement, se demandent-ils. Le parlementaire relate : « Le nombre de participants à cette séance, ainsi que les sujets traités, ont dépassé mes attentes. C’était là un grand succès. Nous allons à présent en voir les effets à longs termes, car l’Imam de la djama’at Ahmadiyya a présenté son message de manière très convaincante. Les Néerlandais ont le droit de connaître le vrai visage de l’Islam, un Islam qui prône la paix. Ils ont besoin de ce message. Cette rencontre avec le Calife au Parlement était le premier pas. Nous allons organiser d’autres événements pareils à l’avenir. »

D’autres d’invités de marque étaient tout aussi élogieux et m’ont remercié pour leur avoir présenté l’Islam véritable. L’ancien ministre de la défense des Pays-Bas m’a longuement parlé après la séance. Il a déclaré : « Nous avons vu, grâce à votre message, le véritable visage de l’Islam. Je souhaite que vous veniez souvent aux Pays-Bas afin de débarrasser les gens de leur peur de l’Islam. Vos réponses aux parlementaires doivent suffire pour ouvrir les yeux des gens doués de bon sens. »

L’ambassadeur de l’Espagne a déclaré : « Les explications du Calife sur autant de questions sensibles que sont la liberté d’expression et le respect des autres religions étaient fort pertinentes. Ses éclaircissements sur la tolérance, la liberté de culte et la fraternité à la lumière des préceptes de l’Islam ont touché mon cœur. Je le soutiens dans sa démarche : il est très important de faire respecter ces valeurs afin de promouvoir l’entente interreligieuse et la paix dans le monde. »

Un député espagnol a déclaré : « J’étais très ravi d’entendre ce message prônant la liberté de l’homme, la paix, et la compassion à l’égard de toutes les créatures de Dieu. Nous devons être reconnaissants pour ce message de paix en ce monde où sévissent des conflits, où l’on commet, jours après jours, plus d’atrocités au nom de la religion. Aujourd’hui, plus qu’auparavant, ceux qui aspirent à la paix et les pratiquants [de toutes les religions] doivent s’unir. Concentrons-nous sur ce qui nous unit au lieu d’accentuer nos divisions. »

Trois délégués étaient présents du Monténégro, dont un membre du parlement national. Il a déclaré : « Cette rencontre a été un très grand succès pour la Communauté Ahmadiyya. Le Calife a présenté les véritables enseignements de l’Islam. Quoique les questions des parlementaires néerlandais étaient très blessantes, les réponses du Calife étaient très convaincantes, ancrées dans la réalité et soutenus par des preuves. Cela prouve son courage et sa confiance en soi. Pareilles rencontres sont très importantes en ce monde où règne le danger partout. »

Une membre d’une organisation de défense des droits de l’homme a déclaré : « On doit transmettre aux décideurs politiques le message que le Calife a présenté au parlement néerlandais. »

Un député de la Croatie a déclaré : « Le Calife a présenté les préceptes de l’Islam de manière très convaincante : ces derniers sont très efficaces pour établir la paix dans le monde. Si tous les musulmans les appliquaient, le monde serait un havre de paix. Les réponses pertinentes du Calife sur la question de la liberté étaient très probantes : sa référence aux lois sur l’holocauste en vigueur dans certains pays a renforcé davantage son point de vue. En dépit du fait que les ahmadis sont persécutés au Pakistan, le Calife n’a pas critiqué directement ce pays. Il a encouragé, d’une très bonne façon, les musulmans à mettre en pratique les véritables enseignements de l’Islam. Son opinion sur l’embargo sur les armes et l’arrêt du financement [des groupes terroristes] sont fort à propos. Si les grandes puissances du monde réfléchissent sérieusement et honnêtement sur ces points, la paix sera rétablie dans le monde. »

Un parlementaire suédois a déclaré : « Le discours du Calife était fort à propos et convaincant. En tant que leader religieux, il a secoué les puissants de ce monde. Son discours était imbu de vérité et dénué de tout [relent] politique. Il a attiré notre attention sur la paix, la justice, la tolérance, la compassion humaine en des termes très simples. Il a offert au monde un message [fort]. Ses propos sur la liberté d’expression étaient très convaincants et perspicaces. [Les autres] n’ont pas compris sa référence aux juifs. D’ailleurs, en Suède il est interdit de porter l’insigne Nazi : c’est un délit passible d’une amende. »

Le conseiller principal du Maire de Tirana, la capitale de l’Albanie, était aussi présent. Il fut aussi le président d’un comité sur les affaires religieuses au sein de l’Etat. Il a déclaré : « Je ne pouvais imaginer que la Communauté Ahmadiyya puisse prêcher à une si grande échelle le message de l’Islam. Le Calife a présenté d’une manière sublime et attirante, les préceptes de la foi musulmane. »

Un professeur de l’Université d’Amsterdam, expert du Bouddhisme, de l’Islam et d’autres religions, a affirmé : « Le Calife a expliqué de manière éloquente les enseignements de paix que prône l’Islam. J’ai conclu que la Communauté Ahmadiyya doit certainement être présente dans nos forums interreligieux, afin que nous puissions connaître les véritables enseignements de l’Islam. »

J’ai séjourné aux Pays-Bas quelques jours [après cette rencontre au parlement]. Quotidiennement j’ai été interviewé par des journalistes de la presse écrite, de chaînes radios et de télévision. Ces entrevues duraient entre une demi-heure et quarante minutes. J’ai parlé du statut du Messie Promis (a.s.), des enseignements de l’Islam, de la paix dans le monde et du Califat. Les comptes-rendus à ce sujet seront disponibles ailleurs ou peut-être que vous allez suivre cela par la suite. En tout cas, la communauté s’est fait une grande renommée grâce à ces interviews. Comme l’affirmait le professeur, les intellectuels néerlandais devront admettre que seuls les ahmadis sont en capacité de présenter les véritables enseignements de l’Islam.

La première entrevue a eu lieu le 5 octobre : une journaliste de la radio RTV de Nunspeet m’a interviewé à Baitu-Nur. L’interview a été diffusée en direct à la radio et sur Internet.

Le même jour, un journaliste de la chaîne télévisée Gederland m’a interviewé. Notre message est parvenu à environs deux millions de personnes dans la région grâce à cette chaîne. Le journaliste a, par ailleurs, déclaré que leur chaîne est tout aussi importante que la BBC du Royaume-Uni.

Le 6 octobre, un journaliste d’un journal national m’a interviewé : ce journal n’est tiré qu’à 25 000 exemplaires. Or, plusieurs centaines de milliers de personnes visitent son site-web.

Un autre journaliste d’un journal régional m’a interviewé le 7 octobre : ce journal est tiré à 100 000 exemplaires. Un journaliste d’un journal à fort tirage, qui traite aussi de faits religieux, m’a interviewé le 9 octobre.

Par la grâce d’Allah, nous avons eu une très bonne couverture médiatique grâce à ces interviews. C’est la première fois que la Jama’at des Pays-Bas a établi des contacts à une si grande échelle.

Trois journaux nationaux, neuf journaux régionaux et en-ligne ont publié des articles à propos de cette visite. Plus de trois millions de personnes ont reçu, par leur entremise, notre message. Grâce à la chaîne radio RTV et grâce au réseau KPI Network, notre message a été diffusé aux Pays-Bas et sur le Web.

La radio nationale a diffusé à 21.00hr, le 7 octobre, un reportage de 5 minutes sur ma visite. Environs 500 000 personnes ont reçu notre message grâce à la radio. Une chaîne de télévision a aussi diffusé un reportage de cinq minutes sur ma visite, la rencontre au parlement et la pose de la première pierre de notre mosquée. La chaîne nationale a aussi diffusé des reportages à cet effet. Selon une estimation, cinq millions de personnes ont reçu notre message grâce à ces deux chaînes de télévision. Grâce à la presse écrite, huit millions de personnes ont reçu notre message : c’était là le premier effort de la djama’at aux Pays-Bas.

J’ai eu aussi l’occasion d’y faire la pose de la première pierre de la deuxième mosquée ahmadie. Qu’Allah fasse que sa construction se termine rapidement. Nous avons deux ou trois centres, mais pas de nouvelle mosquée hormis celle bâtie il y a soixante ans de cela. Aujourd’hui nous avons grandement besoin de ces lieux de culte.

Environs 102 invités étaient présents pour la pose de la première pierre de cette mosquée à Almere. Le maire de la ville, des juges, des avocats, des médecins, des chefs religieux et des membres de différentes forces vives étaient présents. Il y avait aussi des invités de l’Albanie, du Monténégro, de la Croatie, de la Suède, de l’Espagne et de la Suisse.

Le maire de la ville d’Almere a déclaré : « Vos propos sur la mosquée m’ont fort impressionné. Votre message pour l’édification d’une société où règne la paix était très persuasif. Nous devons tous travailler ensemble pour faire de ce souhait une réalité. J’espère que ce message de paix se répandra grâce à cette mosquée.

Un membre de la commune a déclaré : « Le message du Calife offre, à tout penseur, une feuille de route à suivre. » Le leader du Parti libéral a déclaré : « A l’avenir, c’est votre communauté qui sera le garant de la paix dans le monde. »

Il existe aux Pays-Bas une chaîne radio islamique nationale. Elle a diffusé un reportage de 4 minutes et demie sur la mosquée le jour de la pose de la première pierre. Elle a évoqué la venue du Messie Promis (a.s.), ma visite dans le cadre cette cérémonie et a passé quelques parties de mon allocution.

L’événement a eu une bonne couverture médiatique. Par la suite, j’ai fait la pose de la première pierre de deux mosquées en Allemagne. Les personnalités de ces villes et des intellectuels étaient présents. Ces deux événements étaient réussis et ont accru davantage la renommée de la Communauté.

En partance des Pays-Bas, je me suis arrêté à Nordhorn, en Allemagne, où j’ai fait la pose de la première pierre de la mosquée. Une chaîne de télévision locale m’a interviewé. L’ex-maire de la ville était aussi présent. Il a commenté : « J’ai dit à mes amis qu’il serait inutile de partir à l’église ce dimanche : le Calife nous a prodigué tous les conseils qui nous étaient nécessaires. »

Voilà l’opinion de ces personnes. Qu’Allah leur ouvre le cœur et qu’ils acceptent les véritables enseignements de l’Islam.

Une invitée allemande a déclaré : « La cérémonie était très bien organisée. Je ne connaissais pas grand-chose de l’Islam : les explications du Calife m’ont éclairé à ce sujet. »

Un autre invité allemand a déclaré : « Je suis de confession catholique. Aujourd’hui j’ai connu une autre belle religion : l’Islam. Le discours du Calife sur l’Islam a éveillé mon intérêt pour cette religion. Il nous a présenté sa réalité. J’ai compris que les fondements de l’Islam sont l’amour, la liberté et l’établissement de la paix. La chose que j’ai apprécié le plus est l’emphase que met l’Islam sur le droit des voisins. »

Une Allemande a déclaré : « Je ne crois dans aucune religion. J’ignorais qu’il y avait un Calife dans le monde. Suite à son discours, j’ai une meilleure opinion de l’Islam. J’ai aussi appris que la mosquée n’est pas uniquement vouée à l’adoration de Dieu : elle est aussi au service des autres, elle œuvre en faveur des droits des voisins et à la paix. Le discours du Calife répond à toute question sur l’Islam et dissipe toute peur que l’on peut avoir à propos de cette religion. »

Un journaliste a dit : « J’avais l’intention d’interviewer le Calife après cette réception. Mais après l’avoir écouté ce n’était plus nécessaire : il a dissipé toute crainte que j’avais à propos de cette religion et a répondu à toutes mes interrogations. »

Une dame a rapporté que son mari l’avait accompagné, mais il est resté dans la voiture sur l’aire de stationnement, disant à son épouse : « C’est un programme organisé par des musulmans. Je crains qu’une bombe n’explose ici. J’ai peur pour ma vie. Si tu veux mourir, tu peux y participer, moi je n’irai pas! »

La dame a déclaré après la cérémonie : « Quand je retournerai, je lui dirai qu’il a manqué le meilleur événement du jour : on y a parlé que de paix et de compassion. »

Lors de mon allocution, une Allemande disait, à chaque parole que je prononçais : « C’est vrai, c’est vrai. » Elle a déclaré par la suite : « C’est la première fois que je participe à un événement pareil. J’étais fort surprise par votre organisation. Tous les membres de votre communauté étaient empreints de dignité. »

Voilà l’impression que nous laissons sur les autres : notre comportement doit être digne à tout instant. Cela ne doit point être temporaire.

Elle a ajouté : « Je dois avouer que nous, les Allemands, avons perdu ces valeurs. À l’école, on enseigne à mes enfants des valeurs contraires à celles que je désire leur inculquer à la maison. C’est ici, chez vous, que j’ai découvert la vraie dignité humaine. »

En Occident, les gens croient qu’ils offrent une bonne éducation à leurs enfants au nom de la liberté. Or, même les habitants de ces pays sont fort inquiets à ce sujet. Expliquons à nos enfants à la maison, que tout ce qu’on leur enseigne à l’école n’est pas forcément vrai et qu’ils doivent aussi se soucier des valeurs islamiques.

Un autre invité a déclaré : « J’étais très content d’être présent. Le christianisme est une religion morte. Tout y est superficiel : il n’a aucune âme. J’ai découvert ici une religion vivante. »

Une invitée a entendu que la djama’at est en train d’offrir de l’eau potable en Afrique et a dit à son fils de 7-8 ans qu’il ne faut point gaspiller l’eau. Elle encourageait aussi d’autres enfants à m’écouter.

Un couple présent pour la réception avait discuté avec un ahmadis sur la question du port du voile et des règles vestimentaires en Islam. Ils ont demandé : « Pourquoi ne voyons-nous que des hommes ici ? Pourquoi les femmes sont-elles dans un autre chapiteau ? »

Après avoir écouté mon discours et avoir compris la philosophie du port du voile en Islam, ils ont commenté : « La liberté que l’Occident accorde à la femme est superficielle et point réelle. C’est dans les enseignements de l’Islam que gît l’honneur véritable de la femme. »

Les non-musulmans commencent à comprendre les vrais préceptes de l’Islam. Nos femmes doivent se débarrasser de tout complexe eu égard à la tenue vestimentaire que prône l’Islam. Elles doivent accroître leur assurance et ne doivent pas sombrer dans aucune forme d’artifice. »

Une Allemande présente en compagnie de son mari a commenté : « J’ai tout aimé dans l’événement d’aujourd’hui. J’étais désireuse à connaître l’Islam : aujourd’hui j’ai compris que l’Islam est synonyme de bien. J’ai apprécié les conseils du Calife en faveur de la coexistence pacifique étant donné que nous sommes tous les créatures d’un même Dieu. Ces conseils ont eu sur moi un profond effet. »

Son mari a déclaré : « Je suis moi aussi très intéressé à connaître l’Islam. Je suis d’accord avec tout ce qu’a dit le Calife. J’ai compris que les mosquées sont des havres de paix. Tout ce qu’a dit le Calife est en faveur de la paix.

Au lieu de craindre autrui, on doit se faire confiance les uns les autres. Les propos du Calife ont dissipé toute crainte à propos de cette mosquée. »

Un autre invité a déclaré : « Je suis athée et je suis contre la religion. Or, aujourd’hui votre Calife a prouvé qu’il est tolérant envers tout le monde : par ses actions il a prouvé que l’Islam est une religion tolérante. Il nous conseille de mettre fin à notre animosité et nos disputes. Nous avons aujourd’hui grandement besoin de ses conseils. »

Une autre invitée a déclaré : « Les conseils du Calife sont d’une grande importance. Aujourd’hui le monde est en proie aux divisions. Son message peut nous unir. Ses conseils ne s’adressent pas uniquement aux musulmans : chrétiens, juifs et les autres sont aussi concernés. J’ai écouté son discours dans son intégralité : il a changé l’opinion négative que j’avais de l’Islam. »

Un journal local a publié un article détaillé sur la pose de la première pierre. « Les vrais musulmans prônent la compassion et l’entente : il incombe à chacun de bien traiter ses voisins, avait-il écrit. Il a aussi cité certaines parties de mon discours. Grâce à ces articles 320 000 personnes ont reçu notre message.

Une chaîne a diffusé un reportage de deux minutes sur la mosquée Sadiq : plusieurs millions de personnes l’ont regardé. Plusieurs journaux, tirés à 170 000 exemplaires, ont aussi publié des articles, à ce propos.

Deux journaux régionaux de Bild ­ – le plus grand quotidien allemand – a aussi publié des articles à ce sujet. D’ailleurs, ils ont publié, à deux reprises, des articles sur la pose de la première pierre. Une chaîne radio a aussi diffusé un reportage sur la mosquée Sadiq.

Grâce aux cérémonies de pose de première pierre de ces deux mosquées, 490 000 personnes, à travers ces différents journaux, ont reçu le message de l’Islam. Plusieurs millions d’autres l’ont reçu grâce aux reportages radio et télévisé.

La première promotion de la Jamia Ahmadiyya de l’Allemagne, composée de seize missionnaires, est sortie cette année-ci. La cérémonie de remise de diplômes était la raison principale de ma visite en Allemagne. La Jamia avait été lancée en 2008 dans de petites classes à Bait-Us-Subuh [à Francfort]. Par la grâce d’Allah, de beaux bâtiments équipés de toutes les aménités nécessaire ont été construits : il s’y trouve des salles de classe, la bibliothèque, le logement pour les étudiants. La cérémonie de remise de diplôme s’est très bien passé. Qu’Allah fasse que ces nouveaux missionnaires puissent servir la foi et être fidèle envers leur engagement.

Le Messie Promis (a.s.) déclare dans un endroit : « Allah a fait de grandes promesses à propos de notre djama’at. Personne n’aurait pu les faire en se fiant à son raisonnement, sa perspicacité ou par des moyens matériels. Allah Lui-même nous fournira les moyens nécessaires : c’est là que cette œuvre sera parachevée. »

« Je suis convaincu qu’Allah a fondé cette communauté et qu’elle s’épanouira par Sa grâce. Sans le décret d’Allah, aucune nation ne progressera ou ne s’épanouira. S’Il le décrète cette nation ressemblera à une semence qui, avant le moment venu, ne montre aucun signe de son épanouissement. Son progrès semble, de prime abord, impossible… »

On ignore quand germera une graine : mais lorsqu’elle croît, elle fleurit et porte ses fruits. De même, d’aucuns mettront en doute le progrès de cette nation. Toute œuvre s’accomplit au moment venu. Allah a prédit et décrété l’épanouissement de cette communauté. Tous ces accomplissements, ces faits rapportés sont l’œuvre de Dieu. Ces succès ne sont point les fruits des efforts d’un individu ou de quelques organisateurs. Nous devons, par contre, fournir l’effort nécessaire en accord au souhait de Dieu, afin que nous profitions de Son décret et que nous méritions Ses faveurs. Qu’Allah nous en accorde la possibilité.

Après la prière de Jummah, je dirigerai la prière funéraire de Mokarram Mirza Azhar Saheb, le dernier fils en vie de Hazrat Mouslih Maw’ood (r.a.), le deuxième Calife de la Jama’at Ahmadiyya. Il a rendu l’âme le 14 octobre 2015, Inna Lillahi Wa Inna Ilaihi Rajeoune.

La deuxième génération de fils après le deuxième Calife a pris fin. Qu’Allah fasse que la troisième, la quatrième et les générations futures perdurent.

Le défunt est né le 17 octobre 1930 : il était le fils de Hazrat Umme Nasir. Il avait complété ses études primaires à Qadian avant de poursuivre ses études à la Jamia Ahmadiyya après la partition de l’Inde. Il a ensuite travaillé, pour un an, en tant que responsable de mission de la Tahrik-i-Jadid. Par la suite, il a été nommé responsable adjoint de la trésorerie de la Sadr Anjuman Ahmadiyya.

Le deuxième Calife (r.a.) avait déclaré : « Je désire qu’un de mes fils offre ses services à la communauté dans le domaine des finances. » C’est peut-être pour cette raison que le deuxième Calife l’a posté au sein de la trésorerie. Il a servi toute sa vie à ce poste et avait pris sa retraite en 1992. Mokarram Mirza Azhar Saheb avait aussi servi au sein de la Furqan Batallion et était très proche du Califat. Il était mon oncle maternel : il avait à mon égard un très grand respect.

Je l’ai vu lors de ma première Jalsa en 2003 : il était dans une foule, quand nous nous sommes vus, tout ému il m’a fait un signe de la main. Son visage resplendissait d’une grande fidélité, d’une grande sincérité. Il était toujours prêt à aider les pauvres. Qu’Allah lui accorde Sa grâce et Sa miséricorde.

En 1956, le deuxième Calife a prononcé son mariage avec Qaisara Khanum Saheba, la fille de Khan Said Ahmad Khan Saheb. Ils ont eu deux filles et deux fils. Un de ses gendres est Waqfe-Zindagi et travaille à Rabwah. Son deuxième gendre est le docteur Irfan et réside à Londres. Je vous présenterai une partie du sermon du Nikah, qui recèle des faits historiques.

Le deuxième Calife a déclaré : « Je vais aujourd’hui prononcer le mariage de mon fils, Mirza Azhar Ahmad Saheb avec Qaisara Khanum Saheba, la fille de Khan Said Ahmad Khan Saheb. D’ailleurs, nous sommes déjà apparentés à Qaisara Khanum Saheba de deux manières. Ce mariage établira, entre nous un troisième lien de parenté.

Elle est la petite-fille paternelle du Colonel Awsaf Ali Khan, qui est le beau-frère et le cousin de Nawab Mohammad Ali Khan, à qui le Messie Promis (a.s.) avait marié sa fille. D’ailleurs, le premier Calife a marié sa deuxième fille au fils du Colonel Awsaf Ali Khan.

Nous sommes apparentés aussi à Qaisara Khanum Saheba en raison d’une révélation divine à propos de Khan Mohammad Khan Saheb, qui fut un ancien compagnon du Messie Promis (a.s.). Qaisara Khanum Saheba est la petite-fille maternelle de Abdul Majid Khan, qui était lui-même le fils de Khan Mohammad Khan Saheb de Kaphurtala.

Malheureusement, notre djama’at est très négligente quant à son histoire. Peut-être qu’il n’existe pas de nation qui soit aussi insouciante de son histoire que la nôtre. Voyez les chrétiens : ils ont préservé leur histoire et non point été négligent à cet effet. Les musulmans ont recueilli, en détail, l’histoire des compagnons du Saint Prophète Muhammad (s.a.w.). Ils ont consigné des volumes de plusieurs milliers de pages à ce propos. En dépit du fait que notre djama’at a connu l’époque de la plume, elle est très négligente à ce sujet. Nous devons être vigilants à cet égard : on doit se souvenir de l’histoire de sa famille, on doit consigner celles des compagnons du Messie Promis (a.s.).

Khan Mohammad Khan Saheb était parmi les anciens compagnons du Messie Promis (a.s.). Il avait une si grande affection pour la communauté que le lendemain de son décès, qui eu lieu le 1 janvier 1904, le Messie Promis (a.s.) a déclaré à la mosquée, après la prière du matin : « Aujourd’hui, j’ai reçu la révélation qu’un des membres de ma famille est décédé. »

Les fidèles présents ont déclaré : « Par la grâce de Dieu tous les membres de votre famille sont bien portants. À qui s’adresse donc cette révélation ? »

Le Messie Promis (a.s.) répondit : « Khan Mohammad Khan Saheb est décédé. Cette révélation concerne sa personne : Allah a fait de lui un membre de ma famille grâce à cette révélation. »

Ensuite, il y avait la révélation : « Ses enfants seront bien traités. »

Le deuxième Calife dit : « Le fait qu’Allah présentes ses condoléances après le décès de Khan Mohammad Khan Saheb et d’informer le Messie Promis (a.s.) qu’un membre de sa famille est décédé, signifie qu’il était, au sens spirituel, un membre de la famille du Messie Promis (a.s.). Voilà le deuxième lien de parenté que nous avons avec Qaisara Khanum Saheba ; elle est l’arrière-petite-fille de celui qui, selon la révélation de Dieu, faisait partie des membres de la famille du Messie Promis (a.s.). »

Ce sont là des faits historiques que d’ailleurs j’avais évoqués, quelques années de cela, après le décès de l’épouse de Mirza Azhar Saheb. Nous prions, qu’Allah accorde Sa miséricorde et Son pardon au défunt et qu’Il le place parmi Ses choisis.


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication du texte de ce sermon)