Sermons 2010

Les Compagnons du Messie Promis et Imam Al-Mahdi – sermon du 16 juillet 2010

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Mosquée Baitul-Futuh - la plus grande Mosquée en Europe de l'Ouest

Conversion de quelques compagnons et leur rencontre avec Hadrat Mirza Ghulam Ahmad (a.s)

– par Hadrat Mirza Masroor Ahmad –

Dans son sermon du 16 juillet 2010, Sa Sainteté le Calife a présenté quelques récits des compagnons du Messie Promis (a.s) dans lesquels ils ont évoqué leur rencontre avec celui-ci et ainsi que leur conversion.

Hadrat Mian Fairoz-Ud-Din (r.a) raconte que le Messie Promis (a.s) logea dans une maison à côté de la sienne lors de son séjour à Sialkot. Du toit de sa maison, ils pouvaient voir le Messie Promis (a.s) faire le va-et-vient sur le toit de l’autre maison ; il avait placé des pots d’encre aux quatre coins du toit et écrivait tout en marchant. De temps en temps, il tombait prosternation. Hafiz Sultan Mohammad, un farouche détracteur du Messie Promis (a.s), demanda à ses élèves d’envoyer de la cendre sur celui-ci lorsqu’il allait passer tout près d’eux pour se rendre à un lieu de rencontre. Le Messie Promis (a.s), qui voyagea dans une voiture fermée, ne fut point affecté.

D’autres mollahs ameutèrent des foules et empêchèrent les gens de venir écouter le Messie Promis (a.s). Après la conférence de Messie Promis (a.s) pris la route pour Jhelum pour se présenter au tribunal. En cours de route sa voiture fut caillassée ; d’autres mollahs et leurs comparses essayèrent de lui barrer la route. Dans la cour du tribunal, un certain mollah Ibrahim annonça devant une foule que Jésus-Christ (a.s) était monté au ciel. Un mendiant qui se trouvait là le démentit en disant que le Saint Coran déclare : « Toute âme goûtera à la mort ».

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Hadrat Umar Din (r.a) rapporte dans son récit qu’il pria sincèrement pour qu’Allah le guide concernant les déclarations du Messie Promis (a.s). La même nuit il fit un rêve qui le toucha profondément et dans lequel il rencontra le Messie Promis (a.s). Il comprit que ce rêve était le fruit de sa prière. En 1900 il partit à Qadian ; il y vit pour la première fois le Messie Promis (a.s) en chair et en os ; c’était la même personne qu’il avait vue dans son rêve. Quelques jours après, il prêta allégeance aux mains du Messie Promis (a.s).

Hadrat Sufi Nabi Baksh (a.s) rapporte qu’il visita Qadian pour la première fois en 1886, après l’annonce du Messie Promis (a.s) concernant son fils promis. Une onde traversa son cœur lorsqu’il regarda pour la première fois le Messie Promis (a.s) dans la mosquée Aqsa ; car quatre ans auparavant il avait vu Hadrat Mirza Ghulam Ahmad (a.s) dans un rêve. Après la réunion dans la mosquée, il rencontra le Messie Promis (a.s) et exprima le désir de lui prêter allégeance.

Hadrat Mian Abdul Aziz (r.a) raconte qu’il rencontra plusieurs ahmadis dans la ville où il travaillait en 1891. Ces derniers lui parlèrent à propos de la venue du Messie Promis (a.s) et lui offrirent quelques ouvrages écrits par celui-ci. Avant de lire ces ouvrages, Mian Abdul Aziz supplia Dieu de le guider. Lorsqu’il lut l’ouvrage « Izala Awham » son coeur fut satisfait et il n’eu plus de doute quant à la véracité des déclarations du Messie Promis (a.s).

En 1893, en rencontrant le Messie Promis (a.s) pour la première fois il s’est dit que ce visage ne pouvait être celui d’un imposteur. Mian Abdul Aziz portait avant sa conversion un nom à connotation polythéiste que lui avaient donné ses grands-parents maternels. Il essaya à plusieurs reprises de changer de nom sans succès. Lorsque le Messie Promis (a.s) lui donna le nom d’Abdul Aziz, il implora Dieu pour que Celui-ci efface toute trace de son ancien nom. Sa prière fut exaucée promptement.

Hadrat Sheikh Allah Baksh (r.a) rapporte qu’il n’avait pas eu d’éducation religieuse durant son enfance. À l’âge de 17 ans il commença à s’intéresser à la religion et apprit le Saint Coran d’un mollah de sa localité. À la même époque il tomba sur un livre qui rapportait une discussion entre un chrétien et un mollah égyptien ; la teneur de cet ouvrage troubla Sheikh Allah Baksh car les arguments présentés tentaient de prouver la supériorité du Jésus-Christ (a.s) sur le Saint Prophète Muhammad (s.a.w). Sheikh Allah Baksh fut assailli de doutes mais il n’en parla à personne.

Vers la fin de l’an 1905 il rencontra un ahmadi qui lui présenta article sur la mort du Jésus-Christ (a.s). Sheikh Allah Baksh écrivit immédiatement au Messie Promis (a.s) afin de lui prêter allégeance. En 1906 et en 1907 il eut l’occasion de rencontrer le Messie Promis (a.s) à Qadian. En 1907 il était accompagné de son père qui était gravement malade ; malgré ses efforts ce dernier ne prêta pas allégeance aux mains du Messie Promis (a.s).

Hadrat Nizam Ud Din (r.a) raconte que c’est Dieu, qui de par Sa grâce, le poussa vers le Messie Promis et l’Imam Al-Mahdi (a.s). Un jour alors qu’il était à Lahore avec quelques compagnons, il vit un mollah qui, le Saint Coran dans une main, jurait au nom de Dieu que Hadrat Mirza Ghulam Ahmad a été atteint de la lèpre. Sur ce Hadrat Nizam Ud Din (r.a) décida, lui et ses compagnons, de partir à Qadian afin que de voir ce qu’il en était vraiment et afin de clouer le bec aux ahmadis de sa ville qui disaient que les mollahs sont des fieffés menteurs. Arrivés à Qadian, ils se présentèrent à la mosquée où priait le Messie Promis (a.s) et Nizam Ud Din (r.a) s’assit à l’endroit où celui-ci priait d’habitude. Avant la prière il eut l’occasion de scruter le Messie Promis (a.s) de la tête jusqu’aux pieds et s’étonna de la pudeur qui émanait de sa personne. Il fut assailli de doutes car il n’arrivait pas à comprendre comment un mollah pouvait proférer de tels mensonges au nom de Dieu alors que Hadrat Mirza Ghulam Ahmad était bien portant. Il se dit que l’on a peut-être essayé de le tromper et que la personne qui se trouvait à côté de lui n’était pas le Messie Promis (a.s).

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Mosquée Baitul Futuh – Londres

Le lendemain Nizam Ud Din se présenta à Hadrat Maulvi Nur Ud Din (r.a) pour lui demander si la personne qu’il avait vue la veille était bel et bien Hadrat Mirza Ghulam Ahmad (a.s) ; il lui montra aussi les tracts des mollahs dans lesquels ils vilipendaient le fondateur de la communauté Ahmadiyya. Hadrat Maulvi Nur Ud Din fit sortir de sa poche les mêmes tracts et lui dit : « La personne que vous aviez vu est bien Hadrat Mirza Ghulam Ahmad ; à vous de l’accepter ou de croire à ce que disent vos mollahs. » Nizam Ud Din partit voir le Messie Promis (a.s) pour lui prêter allégeance.

Hadrat Muhammad Hussain Khan (r.a) rapporte qu’il entendit quelqu’un claironner que le Messie Promis (a.s) avait écrit dans son ouvrage Barahine Ahmadiyya qu’il était dieu en personne. Il lui demanda la référence et consulta le livre en question pour voir ce qu’il en était. À la page mentionnée, il vit que le Messie Promis (a.s) disait : « Dieu est en moi et je suis en Lui. » Sur ce, Muhammad Hussain Khan répliqua aux détracteurs du Messie Promis (a.s) que cette déclaration n’était point étonnante et n’était qu’une figure de style ; à titre d’exemple, l’on qualifie de « Satan personnifié » la personne qui nourrit des pensées sataniques. Sur ce les autres dirent qu’il était lui aussi un ahmadi. Après quelque temps il vit plusieurs rêves qui le poussèrent à partir à Qadian ; et par la suite, il prêta allégeance au Messie Promis (a.s). Celui-ci pria pour la guérisson de son oeil et Hadrat Muhammad Hussain Khan rapporte que depuis lors son oeil ne le fit plus souffrir.

Le Messie Promis (a.s) s’affligeait des mollahs qui remuaient ciel et terre afin de détourner les gens de la vérité. Si Allah ne l’avait pas informé qu’Il allait transmettre son message jusqu’aux confins de la terre, les campagnes de ces  ignares l’aurait poussé au désespoir. Le Messie Promis (a.s) a été envoyé par Dieu et tous Ses prophètes ont une grande sympathie pour l’humanité. Leur amour pour le genre humain dépasse de loin l’amour que peut éprouver un parent pour ses enfants. Le Messie Promis (a.s) eu un effet sanctifiant sur ses compagnons ; il insuffla en eux une confiance inébranlable en Dieu. Il condamna fermement l’ostentation, disant que ce défaut mène à l’hypocrisie. Qu’Allah exalte le statut de ces compagnons du Messie Promis (a.s) qui nous ont transmis ces récits et qui ont ainsi renforcer notre foi. Amine.


(Le site islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication de ce résumé)