Sermons 2013

Les qualités des serviteurs de Dieu – sermon du 18-10-2013

hadrat-khalifatul-massih-al-khamis
Cinquième Calife de la Communauté Ahmadiyya en Islam

Sa Sainteté le Calife a cité le verset suivant au tout début de son sermon du 18 octobre 2013 :

وَقُلْ لِعِبَادِي يَقُولُوا الَّتِي هِيَ أَحْسَنُ إِنَّ الشَّيْطَانَ يَنْزَغُ بَيْنَهُمْ إِنَّ الشَّيْطَانَ كَانَ لِلْإِنْسَانِ عَدُوًّا مُبِينًا

« Dis à Mes serviteurs d’employer dans leurs propos les meilleures paroles, de peur que Satan ne sème entre eux la discorde, car Satan est l’ennemi déclaré de l’homme. » (Le Saint Coran, chapitre 17, verset 54)

Dieu recommande ici à Ses serviteurs de dire ce qu’il y a de meilleur, car c’est ce qui Lui plait. « Mes serviteurs » sous-entend que ceux qui le sont déjà ou ceux qui aspirent à l’être n’ont aucune préférence personnelle car leur seul désir est de plaire à Dieu. C’est là leur première tâche : ceci a été précisé dans la Sourate Al Baqarah :

« Et quand Mes serviteurs t’interrogent sur Moi, certainement Je suis tout près. J’exauce la prière du suppliant quand il M’implore. Ils doivent donc M’écouter et croire en Moi afin qu’ils soient bien guidés. » (Le Saint Coran, chapitre 2, verset 187)

Selon le Messie Promis (a.s) l’épithète « Ibadi » s’applique à « ceux qui croient en Dieu et en Son Prophète. Et étant les serviteurs d’Allah ils sont proches de Lui… »

Afin de mériter le titre de « serviteur de Dieu » Celui-ci nous recommande de suivre Ses injonctions, de renforcer notre foi : c’est à ce prix que nous acquerrons tout ce qui est bien, que nos prières seront exaucées. Dieu affirme que Son serviteur doit dire et faire ce qui Lui plait et ceci sous-entend que le croyant doit nécessairement accroitre sa foi, chercher à connaître les préceptes de Dieu, accomplir ce qui est meilleur à Ses yeux. Cette tâche sera impossible si nos actes contredisent notre discours, si nous recommandons aux autres de respecter les préceptes de Dieu et de Son Prophète tandis que nous ne le faisons pas nous même. Cette contradiction entre le geste et la parole est un péché gravissime aux yeux d’Allah qui affirme à cet effet :

« Ô vous qui croyez ! Pourquoi dites-vous ce que vous ne faites pas ? » (Le Saint Coran, chapitre 61, verset 3)

Les contradictions entre l’acte et la parole déplaisent à Dieu, car la foi et la dualité ne vont pas de pair. Le Messie Promis (a.s) déclare à ce sujet : « Soyez attentifs à ce que j’annonce et souvenez-vous en : si les propos que l’on énonce ne sont pas sincères et s’ils ne s’accompagnent pas d’actions concrètes, ils n’auront pas d’effet ».

Il faut dire la meilleure des paroles : mais l’homme n’est pas à même de définir celle-ci ; c’est à Dieu que revient cet honneur. Cette parole sert à répandre le bien et à interdire le mal. Toute absence de contradiction entre ses propos et ses actions ne signifie guère que l’on mérite de facto le titre de croyant. Un ivrogne peut autant clamer qu’il pratique ce qu’il prêche s’il encourage les autres à se saouler : mais est-ce là un acte méritoire ? Ce n’est point la meilleure des paroles, au contraire c’est un péché.

 [Aujourd’hui] au nom de la liberté l’indécence s’étale au grand jour dans les sociétés [occidentales] : sur les écrans de télévision, sur Internet, dans les journaux. Les défilés de mode ne sont qu’incitations à porter des vêtements qui dénudent. Ces gens pratiquent certes ce qu’ils prêchent mais ceci est un péché, voire une abomination, aux yeux de Dieu. Les jeunes en particulier sont impressionnés par ces gens qu’ils croient être intègres, car ils pratiquent ce qu’ils prêchent et ne sont pas fourbes. Que ces jeunes sachent que cette absence de dualité n’est point une vertu dans ce cas : ces actions n’attisent que l’indécence et ne servent qu’à éloigner [les hommes] de Dieu. Ceux qui habitent dans ces sociétés, hommes, femmes et jeunes doivent, au prix de grands efforts, se protéger de ses maux, se tourner vers Dieu et L’implorer constamment afin qu’Il les maintienne sur le droit chemin et qu’Il les protège de Satan. Ils doivent chercher à connaître ce qu’Allah attend du croyant, les instructions qu’Il lui a donné, ainsi que ces meilleures œuvres grâce auxquelles ils profiteront de la miséricorde et de la proximité divine. Par ce faire le croyant méritera les récompenses de la part de Dieu suite à ses bonnes œuvres et en raison de la conformité qui existe entre ses paroles et ces actions.

En tant qu’ahmadis nous avons de grandes responsabilités car Dieu nous a permis d’accepter l’Imam de l’époque et nous avons promis que nos actes et nos paroles seront conformes et que nous accomplirons ces œuvres qui sont méritoires aux yeux d’Allah. Nous avons promis de nous tourner vers le Coran qui renferme des centaines de préceptes de Dieu, qui définissent ce qui est « Ahsan » (meilleur) et ce qui ne l’est pas.

Dieu interpelle les musulmans en leur disant :

كُنْتُمْ خَيْرَ أُمَّةٍ أُخْرِجَتْ لِلنَّاسِ تَأْمُرُونَ بِالْمَعْرُوفِ وَتَنْهَوْنَ عَنِ الْمُنْكَرِ وَتُؤْمِنُونَ بِاللَّهِ

« Vous êtes le meilleur peuple, suscité pour le bien de l’humanité ; vous enjoignez ce qui est bien, vous interdisez le mal, et vous croyez en Allāh… » (Le Saint Coran, chapitre 3, verset 110)

La communauté des Ibadur Rahman (serviteurs de Dieu) est qualifiée de la meilleure de l’Humanité, car leurs œuvres et leurs discours sont conformes à ce qui est défini comme étant les meilleurs par Dieu : ils guident les autres vers le bien en leur interdisant de suivre leurs penchants libertins. Ce titre de meilleur peuple leur est conféré parce qu’ils sont fermes dans leur foi, ils ont la certitude que Dieu voit chacune de leurs actions et de leurs paroles, qu’Il seul pourvoit à leurs besoins et qu’Il exauce leurs prières. Il incombe à cette communauté de croyants d’informer le monde que son salut se trouve dans sa relation avec Dieu et non pas dans les plaisirs et les amusements de ce monde.

Dans le verset suivant Dieu défini davantage ce qui est la « meilleure parole » ce qui doit être considéré comme vice et vertu.

وَالَّذِينَ لَا يَشْهَدُونَ الزُّورَ وَإِذَا مَرُّوا بِاللَّغْوِ مَرُّوا كِرَامًا

« Et ces serviteurs sont ceux qui de plus ne font pas de faux témoignages, et qui, lorsqu’ils passent devant quelque chose de futile, passent leur chemin avec dignité. » (Le Saint Coran, chapitre 25, verset 73)

Dieu nous interdit ici deux choses : le faux témoignage et toute chose futile. Le mensonge doit être banni en toute situation. La norme que préconise le Coran est que l’on doit toujours dire la vérité même au détriment de ses propres intérêts, de ceux de ses parents ou de ses proches. C’est en respectant cette exigence que l’on pourra accomplir ce qui est meilleur et profiter ainsi de la proximité de Dieu, et faire parti de Ses serviteurs.

Soulignant l’importance de la vérité Allah déclare dans un autre verset :

يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آَمَنُوا اتَّقُوا اللَّهَ وَقُولُوا قَوْلًا سَدِيدًا

« Ô vous qui croyez ! Craignez Allāh, et parlez avec franchise et sans ambiguité. » (Le Saint Coran, chapitre 33, verset 71)

Voilà en somme le niveau requis : mais une simple analyse de la situation démontrera que nous n’y sommes pas encore. A chaque pas nos désirs égoïstes entravent notre voie. Combien sont-ils parmi nous qui sont prêts de témoigner contre leurs personnes, contre leurs parents ou leurs proches quand la situation l’exige ? Nos entretiens quotidiens, nos transactions commerciales sont-ils exempts de propos ambigus et perfides ? Ça et là les intérêts personnels, ceux de ses proches entravent cette voie [vers une vérité exempte de toute ambiguïté]. Des fois l’égocentrisme de l’intéressé l’empêche de reconnaître ses fautes et le pousse à brouiller l’affaire en question, afin qu’il en sorte indemne ou qu’il trouve ses intérêts.

La « Qawle-Sadid » fait parti de ces « meilleures paroles » que Dieu préconise. Si elle est mise en application à toute échelle tout conflit, qu’il soit présent dans nos foyers ou dans la société, disparaitra. Nous n’aurons pas à nous présenter devant les tribunaux ni devant la Qada. Il régnera une atmosphère de réconciliation autour de nous ; et la vérité parmi la nouvelle génération sera exemplaire.

Dieu nous recommande aussi de quitter sur le champ toute réunion où la vérité est assassinée, où l’on profère des propos infâmantes et contraires aux préceptes de Dieu. Ces bassesses et futilités s’immiscent subrepticement dans les conversations : des fois assis chez soi ou entre amis l’on critique la Nizam-i-Jama’at. Je l’ai dit à maintes reprises : si vous avez quelque doléance à l’encontre d’un responsable informez-moi en si des mesures appropriées n’ont pas été prises à un niveau inférieur. Tenir des réunions pour en parler fait parti de ces actes infâmes : elles ne sont pas propices à la réforme, au contraire elles attisent davantage la discorde et la mésentente.

Les chaînes de télés diffusent aujourd’hui des films obscènes ; Internet foisonnent aussi de ces vidéos abjects, de ces chansons et danses [lascives]. Des films indiens regorgent de chansons à la gloire des idoles [de la mythologie hindoue] : ceci est en soit le rejet de la toute-puissance du Dieu unique. Ou l’on laisse croire que ces déités sont un moyen pour atteindre Dieu l’Unique. Cela fait parti de ces futilités et c’est du shirk : le polythéisme et le mensonge sont d’ailleurs synonymes.

Il y a aussi Facebook, Twitter, le chatting et les forums [en ligne]. Quand des disputes éclatent [en ligne] les propos grossiers et vulgaires ont libre court. Les jeunes qui y prennent part m’en informent par la suite. Les propos tenus sont si odieux qu’aucun honnête homme n’osera les lire. Et des garçons et des filles appartenant à familles respectables y participent, étalant au grand jour leur impudeur. Ce sont là des actes qui sont interdits pour un ahmadi.

Décrivant l’objectif des croyants dans un autre verset Allah déclare :

وَلِكُلٍّ وِجْهَةٌ هُوَ مُوَلِّيهَا فَاسْتَبِقُوا الْخَيْرَاتِ

« Et chacun a un but auquel il consacre toute son attention. Rivalisez donc dans les bonnes œuvres. » (Le Saint Coran, chapitre 2, verset 149)

Les paroles et les actions devront faire parti de ce que Dieu préconise comme étant ce qu’il y a de meilleur. Et pour cela l’on devra aussi s’efforcer de se protéger des attaques de Satan. Dans le verset cité au tout début Allah affirme que Satan sème la discorde parmi les hommes. « Satan » à des formes diverses : il est celui qui encourage l’autre à enfreindre les lois divines, il est l’arrogant, il cause du tort à autrui, il incite à la rébellion, il est consumé par le feu de la jalousie et insuffle des pensées négatives dans l’esprit des gens.

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Hadrat Mirza Masroor Ahmad
Cinquième Calife
de la Jama’at Ahmadiyya

Allah affirme que Satan est l’ennemi déclaré de l’homme car il sème la discorde entre celui-ci et ses congénères. Si les actions et les propos d’untel ne sont pas en accord avec ce que Dieu qualifie de « meilleur », il tombera dans le giron de Satan, qui fera naitre en lui le mensonge, l’orgueil, l’arrogance, la jalousie, et le désir de nuire à autrui. C’est pour se protéger des assauts de Satan que le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) nous recommande de réciter, avant de nous endormir, les sourates Al-Falaq et An-Nas, et puis de souffler dans les mains pour les passer sur notre corps.

Le Messie Promis (a.s) dit : « Satan est toujours à l’affût de la moindre occasion afin d’égarer l’homme et pour corrompre ses œuvres. Il tente même de le tromper concernant ses bonnes actions et s’acharne à les pervertir. Quand le croyant prie, Satan tente de souiller ses pensées en le poussant à faire étalage de sa piété. Il tente même d’accabler de pareils malheurs celui qui dirige la prière. N’ayez jamais peur de ses assauts. Certes il s’attaque ouvertement aux méchants et aux pécheurs : ces derniers sont autant de proies faciles pour ses griffes, mais il n’hésite pas non plus de s’en prendre aux dévots.

Ceux qui vivent sous la protection de la grâce divine sont conscients des subtiles attaques de Satan et supplient Allah l’Exalté de les en protéger. Quant à ceux dont l’expérience fait défaut et qui sont faibles ils en sont victimes.

[Pour s’en prémunir] est née une firqah qui préconise qu’il sied de dissimuler ses vertus et d’étaler au grand jour ses péchés [afin que l’on ne soit point victime d’ostentation]. Les partisans de cette idée pensent qu’ils peuvent ainsi éviter les attaques sataniques. Cependant, à mon avis, ils se fourvoient car il se trouve en leur cœur [une déité] toute autre que Dieu. Sinon ils n’auraient jamais entretenu pareilles pensées. L’homme se perfectionne dans la connaissance du divin et du traitement [que méritent les autres] quand son cœur s’affranchit de toute autre entité que Dieu. Ceux de cette catégorie appartiennent à la communauté des prophètes : Dieu seul règne en Maître dans leurs cœurs. »

Il ne faut pas croire non plus qu’étant donné que seuls les prophètes en sont dignes le commun des mortels ne doit pas faire d’effort en ce sens. Le Messie Promis (a.s) nous a encouragés à maintes reprises de gravir les échelons de la spiritualité. Et pour se faire Dieu nous recommande de prendre le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) pour modèle.

Se protéger des assauts de Satan est une mission de grande importance. Allah déclare à ce sujet :

وَإِمَّا يَنْزَغَنَّكَ مِنَ الشَّيْطَانِ نَزْغٌ فَاسْتَعِذْ بِاللَّهِ إِنَّهُ هُوَ السَّمِيعُ الْعَلِيمُ

« Et si une incitation de Satan t’incite, alors cherche refuge en Allāh. Assurément, Il est Celui Qui entend tout, l’Omniscient. » (Le Saint Coran, chapitre 41, verset 37)

Il est primordial de chercher la protection d’Allah et pour cela nous avons les prières « Aouzobillahi Minash Shaytan Nir Rajim » et « La hawla Wa La Qouwata Illa Billahi ». Allah nous donne l’espoir qu’Il exauce toute prière imbue de sincérité. Ne sous-estimez pas non plus la grande dangerosité du feu de la jalousie : Satan lui-même en fut consumé, ce qui l’empêcha d’obéir à Adam et il promit de détruire l’humanité toute entière par ce feu. La jalousie est la racine des désordres qui affectent la société. Un ahmadi doit tout faire pour s’en prémunir et pour cela il doit implorer Dieu avec insistance.

Satan lance ses attaques sur deux fronts : il essaye de briser le lien qui unit Dieu et l’homme et celui qui unit ce dernier à ses congénères. La meilleure des paroles quant à elle engendre l’amour entre Allah et l’homme et entre celui-ci et ses pairs.

Les non-musulmans sont certes séduits par notre devise « l’amour pour tous et la haine pour personne », mais elle sera vaine si nous ne la mettons pas en pratique. Allah annonce que les croyants font preuve d’une affection mutuelle ; c’est quelque chose vers lequel j’ai invité la djama’at à de nombreuses occasions. Le véritable croyant est affectueux envers ses pairs. Nous pouvons faire autant de grands discours pour mettre en valeur ladite devise, nous pouvons citer en exemple l’union qui règne au sein de la djama’at, tout cela aura quelque effet quand au sein de notre foyer et autour de nous règnera la compassion et l’indulgence. Cette dernière qualité est d’ailleurs une grande vertu encouragée par Dieu.

Satan ne baissera pas les bras ; dès la création d’Adam il avait demandé du répit à Dieu afin d’égarer la majorité des hommes du droit chemin. Les serviteurs de Dieu Al-Rahmane seraient peu en nombre comparés aux suppôts de Satan.

Les nouvelles inventions d’aujourd’hui servent sa cause et sont autant de moyen pour attirer la colère de Dieu. Il n’est point interdit de les utiliser à bon escient. Prenons par exemple la télévision : certes elle est source information mais elle étale aussi au grand jour l’indécence [des autres]. Nous ahmadis nous utilisons à bon escient la télévision grâce à la MTA. Et je vous encourage à en profiter pleinement.

A la fin de son sermon Sa Sainteté le Calife a annoncé le décès de Sahibzadi Amatul Mateen Sahiba. Elle était la fille de Hadrat Musleh Maw’ud (Qu’Allah soit satisfait lui) et l’épouse de Mir Mahmood Ahmad Nasir Sahib. Elle est décédée vers minuit le 14 octobre à Rabwah. Inna lillahe wa inna Illahe raji’oon. L’enterrement a eu lieu le jour de l’Aïd. Elle est née le 21 décembre 1936 à Qadian.

Son époux, Mir Ahmad Nasir Mahmood Sahib est un Waqfe Zindagi et a servi comme missionnaire en Espagne et aux USA : la défunte y a séjourné et a rempli ses obligations en tant que femme d’un missionnaire. Elle avait travaillé d’arrache pied pour l’ouverture de la mosquée Basharat en Espagne.

Elle laisse derrière elle quatre fils et une fille. Deux de ses fils sont des Waqifine-Zindagi. Le Dr Ghulam Ahmad Farrukh, qui a complété son doctorat en informatique aux USA, travaille maintenant dans les bureaux de Sadr Anjuman Ahmadiyya à Rabwah et Muhammad Ahmad, qui a quitté les Etats-Unis travaille avec le Calife à Londres.

Mir Mahmood Ahmad Sahib, l’époux de la défunte, se sent bien seul, que Dieu par sa grâce lui accorde la tranquillité, Lui seul peut combler sa perte. Et qu’Il exalte le statut de la défunte. Amine.


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