Sermons 2013

L’avènement du Messie Promis (a.s) – sermon du 22-03-2013

hadrat-khalifatul-massih-al-khamis
Cinquième Calife de la Communauté Ahmadiyya en Islam

par Hadrat Mirza Masroor Ahmad

Dans son sermon du 22 mars 2013 Sa Sainteté le Calife a évoqué l’avènement du Messie Promis (a.s) à la lumière des écrits de celui-ci. Dans un de ses poèmes il déclare :

« C’est l’heure de l’avènement du Messie et de personne d’autre !

Si je n’étais pas venu, quelqu’un d’autre serait venu à ma place !

Evoquant ses déclarations le Messie Promis (a.s) dit :

« Certains sots pensent que je mens quand j’affirme recevoir des révélations divines. Leurs suppositions sont infondées. En fait, c’est là l’œuvre de Dieu le Tout-Puissant, Celui qui a créé les cieux et la terre et Celui qui a bâti cet univers. Quand la foi en Dieu s’affaiblit, un homme comme moi est envoyé et Dieu lui parle. Par son entremise Il manifeste Ses merveilles tant et si bien que les gens comprennent que Dieu existe vraiment. »

Le 23 mars nous célébrons la journée du Messie Promis (a.s). À cet égard, dans le sermon d’aujourd’hui je citerai les écrits du Messie Promis (a.s) dans lesquels il parle de sa véridicité, du secours de Dieu en sa faveur, de la nécessité d’un Imam à notre époque et du devoir des musulmans de l’accepter en tant que tel.

Le Messie Promis (a.s) déclare : « Tous les événements sur Terre et dans les cieux annonçant l’avènement du messie promis se sont manifestés au cours de mon ère. Les éclipses lunaires et solaires pendant le Ramadan ont eu lieu il y a longtemps de cela ; et la comète est également apparue. Des séismes ainsi que des épidémies ont frappé. Le christianisme connait un grand essor partout dans le monde. Et tout comme l’avaient prédit les Ecritures on m’a traité, avec véhémence, d’infidèle. Bref, tous les signes sont là ; le savoir et la faculté conduisant les cœurs vers la vérité se sont aussi manifestés. »

{wd file=images/stories/audio/sermon_22_03_2013.mp3 name=’Téléchargez la version mp3 du sermon’}

Le Messie Promis (a.s) dit : « Dieu a accordé aux disciples de la nature et de la science l’occasion la plus propice pour m’accepter dans la mesure où ils ne sont pas confrontés aux mêmes difficultés que subissent nos autres adversaires. Les premiers savent très bien que Jesus-Christ (a.s.) est mort ; de surcroit ils doivent avouer que les prophéties contenues dans les ahadith sur l’apparition du messie promis sont des vérités établies de longue date, des vérités qu’aucun homme raisonnable ne peut rejeter.

Ainsi, ils n’ont d’autre choix que d’accepter que le messie sera de l’Oumma des musulmans. Ils ont, cependant, le droit de demander pourquoi ils devraient m’accepter comme tel. Quelle est la preuve que je suis ce Messie ? La réponse est que le Saint Coran et les ahadith ont donné des indications sur la période et la région du messie, sur ses mérites, sur les évènements terrestres et célestes qui augureront son avènement, sur le savoir qui sera sa distinction à lui. Toutes ces conditions Dieu les a réunies en moi, au cours de mon ère et dans mon pays. [De surcroit] afin de satisfaire davantage [les cœurs], le soutien céleste m’accompagne. »

Dans des vers en persan il ajoute :

« J’ai été investi d’autorité pour les chrétiens,

C’est pour cette raison que je porte le nom du Fils de Marie.

Le Ciel montre des signes et la terre annonce qu’il est grand temps,

Ces deux témoins attestent en ma faveur. »

« Les propos du Coran prouvent que notre Saint Prophète Muhammad (s.a.w) à une ressemblance avec Moïse (a.s), et que le Califat qui lui succédera serait très semblable à celui établi après Moïse (a.s). Il a été promis à Moïse (a.s), que durant les derniers jours c’est-à-dire quand la chaîne des prophètes parmi les Enfants d’Israël arrivera à sa fin et qu’ils se diviseraient en plusieurs sectes, chacune contredisant l’autre, chacune qualifiant l’autre d’infidèle, Dieu le Tout-Puissant enverra un successeur, c’est-à-dire, le Prophète Jésus (a.s), afin de soutenir la foi de Moïse (a.s). Il rassemblera les brebis égarées d’Israël, et réunira les agneaux et les loups sous le même toit. Il sera l’arbitre de tous les Enfants d’Israël. Il mettra fin à leurs divergences et éliminera toute rancune. Le Saint Coran fait une promesse similaire dans le verset : « …et parmi d’autres des leurs qui ne les ont pas encore rejoints… » (62:4). Les détails à ce sujet foisonnent dans les ahadiths. Il est dit que les musulmans, à l’instar des juifs, connaîtront la désunion, ils se contrediront et se qualifieront mutuellement d’infidèles. Leur haine et leur inimitié mutuelle prendront de l’ampleur jusqu’à ce que le messie soit envoyé comme arbitre. Il supprimera toute rancune et hostilité ; pendant son séjour, loups et agneaux seront réunis (c’est-à-dire, il réunira les opprimés et les oppresseurs). Tous les historiens sont unanimes que la dissension régnait parmi les israélites et qu’ils se qualifiaient de mécréants quand Jesus (a.s.) est apparu.

hadrat-khalifatul-massih-al-khamis

Hadrat Mirza Masroor Ahmad
Cinquième Calife
de la Jama’at Ahmadiyya

Je suis apparu également à un moment où la dissension interne a atteint son comble et que chaque communauté, [parmi les musulmans,] qualifiait l’autre de Kafir. Dans ce climat de discorde, les musulmans ont besoin d’un arbitre. Dieu m’a envoyé en tant que tel. » (Kitab-ul-Bariyyah, Ruhani Khaza’in, vol 13, pp 254-257, note de bas de page – Essence de l’Islam, tome IV, page 62 à 65)

Dans un hadith cité par le recueil Sahih Bukhari il est dit que le Messie de l’Oummah du Saint Prophète Muhammad (s.a.w) sera différent en apparence de Jésus-Christ (a.s.). Dans une vision le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) avait vu son messie faire le circuit de la Kaaba et il a raconté qu’il avait le teint brun et les cheveux raides, tandis que le messie israélite, Jésus-Christ (a.s.) avait un teint rougeaud et des cheveux bouclés.

Non seulement les deux messies seront-ils différents, mais le Saint Prophète Muhammad (s.a.w) a également évoqué au même endroit le deuxième Messie et le Dajjal [Anté-christ]. Toutefois, il n’a pas mentionné le Dajjal dans le cas du messie des Enfants d’Israël. Cela prouve également qu’il considérait qu’il y avait deux Isa bin Maryam. Un autre point important est que Jésus-Christ (a.s) était de teint vermeil comme les Syriens et non pas brun comme les Indiens.

Le Messie Promis (a.s) affirme que si les mollahs de l’époque étaient honnêtes, ils auraient certainement avoué que le Mujaddid (réformateur) du 14e siècle de l’Hégire a pour tâche de briser la Croix. La conclusion évidente est que le Mujaddid du 14e siècle devrait aussi être le Messie Promis. Les immoralités, comme la consommation de l’alcool, la fornication et bien d’autres vices se sont répandues au cours de ce siècle. La raison derrière ces dépravations est la doctrine qui prétend que le sang de Jésus-Christ suffit à laver les péchés des hommes. C’est la raison pour laquelle l’Occident est en tête de liste dans ce domaine ; elle a influencé les autres nations qui sont devenus elles aussi libérales [dans leur mœurs]. Epidémies et calamités sont en train de causer des destructions, mais les gens ne considèrent pas cela comme la  conséquence de leurs méfaits. C’est parce que l’amour de Dieu et Sa grandeur ont diminué de les cœurs.

A la fin de son sermon Sa Sainteté le Calife a évoqué la disparition de Chaudhry Moubarak Musleh Din Sahib. Le défunt a servi la djama’at pendant 57 ans. Il est décédé le 16 mars dernier à l’âge de 79 ans. Son père et son grand-père étaient des compagnons du Messie Promis (a.s). Il avait dédié sa vie pour servir la communauté en 1949. Après ses études il a travaillé dans le département Tehrik-i-Jadid. Il a ensuite servi dans la Wakalat-Mal de 1972 à 2001. De 2001 jusqu’à sa mort en il était Wakil-ut-Talim.

Chaudhry Moubarak laisse derrière lui trois fils et deux filles. Selon son épouse il avait toujours donné préférence aux œuvres de la djama’at. Il prenait toujours les conseils du Calife pour tout ce qu’il accomplissait. Il disait toujours qu’un Waqf-i-Zindagi ne doit pas faire des requêtes [à la djama’at].

Le Calife avait travaillé avec le défunt pendant huit ans et a beaucoup appris de lui. Il était particulièrement doué dans l’élaboration du budget. Quand le Calife est devenu le Nazir-i-’Ala, Moubarak Musleh Din Saheb qui avait été son supérieur jusque-là, était extrêmement déférent à son égard et après l’élection du Calife ce respect n’a cessé de croitre. Qu’Allah lui accorde un rang élevé dans l’Au-delà !


(Le site www.islam-ahmadiyya.org prend l’entière responsabilité de la publication de ce résumé)